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Goma : le « Slam » comme outil pour sensibiliser les écoles sur le genre et la protection de l’enfant

Le collectif  « Goma Slam Session » en collaboration avec des Ong et associations locales a mis en place le projet «Hatubaki Kamwe peke yako » (Nous ne sommes jamais laissés seuls) qui consiste à utiliser le slam pour la sensibilisation des jeunes sur le genre et la protection de l’enfance en RDCongo.

Cette formation qui a débuté le 5 avril va se clôturer au mois de juin prochain. Les élèves de chaque école organiseront un spectacle de restitution après avoir participé aux ateliers d’écriture, performances scéniques et les conférences sur les 18 écoles de la ville de Goma.

Selon Unicef, les violences faites aux enfants en RDC sont répandues dans plusieurs milieux dont les familles, écoles,… « C’est un projet qui accompagne les femmes et les filles marginalisées mais aussi les enfants de la rue. L’idée est d’aider ces personnes à retrouver une vie normale. Nous les accompagnons dans la formation professionnelle, l’assistance sociale et un accompagnement psycho social », stipule Ben Kamuntu, cofondateur du collectif Goma Slam Session.

« Slam Poésie », technique pour la sensibilisation sur le genre et la protection de l’enfant

Le « slam » qui est une forme d’art particulièrement adulé par la jeunesse de Goma, stimule l’écriture, la lecture et l’expressivité corporelle des participants. Il représente aussi un moment de partage de textes poétiques, de réalités vécues et augmente la capacité d’écoute et la participation publique.

Au total, 450 jeunes en raison de 25 élèves ciblés pour chaque école sont concernés par les ateliers d’écriture et de performances slam. « Les eleves ont des histoires à raconter, ils ont des vécus et savent beaucoup de choses sur la communauté. On a voulu donner la parole à ces jeunes, que ce soient eux-mêmes qui  parlent de ces différentes situations. Et la meilleure façon de le faire c’est d’opter pour le slam, une technique qui permet à ce que la personne s’exprime librement, interagisse avec le public», affirme Ben Kamuntu.

Un concours au final 

Un dernier concours de slam poésie sera également organisé à l’intention de 18 écoles avec le vote du public pour élire trois meilleurs textes et les gagnants seront les ambassadeurs de la cause de la violation des droits des femmes et des enfants dans la province du Nord Kivu.

Les autorités politiques et administratives seront également invitées à participer à la cérémonie de clôture, ainsi que tous les acteurs travaillant dans le domaine de la protection et l’enseignement. Les 18 textes qui seront élus comme les meilleurs seront regroupés pour constituer une collection imprimable qui sera accompagnée d’une vidéo constituée des phrases importantes.

David Kasi/Nord-Kivu

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