Expo : Une Peinture pour la préservation de l’écosystème
Le discours de Benj Kinenga est porté par ses toiles où la nature est très présente : humains et animaux sauvages vivent en harmonie complète. Elles étaient à voir en exposition jusqu’au 12 juillet à la galerie de la TMB.
Pour sensibiliser, le peintre se sert de son outil de prédilection, le pinceau. Ses toiles finies, il a une certitude et la partage, l’interprétation des tableaux ne peut se faire autrement : « Nous devons préserver la nature, être conscients de l’importance de notre écosystème », a soutenu Benj Kinenga. Le voyage que le peintre s’offre dans la nature, il le vit à travers l’harmonie entre l’humain et les animaux dits sauvages. « Un citadin doit avoir peur face à des grands fauves comme la panthère, le léopard, mais celui qui a toujours vécu dans un environnement animal ne les redoutera pas », a-t-il expliqué. C’est ce qu’il exprime dans Queen of tiger (La Reine des tigres) qui semble se trouver en bonne compagnie marchant devant deux tigres.
Mais il y a encore celle qui célèbre ses Retrouvailles avec un tigre. Benj Kinenga s’est inspiré ici de la culture chinoise, son séjour pour des raisons d’études à l’Université des arts de Nanjing a laissé des traces. « En Asie, le tigre c’est le symbole du pouvoir, la force. La femme est contente d’embrasser un tigre, elle est contente d’embrasser le pouvoir », a-t-il raconté. Et il met en garde : « lorsqu’on choisit d’embrasser le pouvoir, il faut savoir l’asseoir, sinon on ne sait pas le contrôler. Pour être fort, il faut savoir contrôler le pouvoir ». La présence des oiseaux est la preuve de ce contrôle, nous a-t-il dit. Le tigre bondit pour les retrouvailles mais il a l’esprit léger comme un oiseau dans son envol. Ce que le peintre conçoit par ailleurs comme un symbole d’humilité, atout nécessaire. « Le pouvoir ne se donne qu’à une personne humble au risque qu’elle ne sème le chaos », a-t-il soutenu.