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«Loi Tshiani» : Et si Koffi Olomidé était aussi victime ?

Afin d’éviter l’infiltration au sommet de l’État congolais-rd, Noël Tshiani, ancien candidat à la présidentielle de 2018, a pris l’initiative de  proposer une loi à l’Assemblée nationale, dont l’esprit consiste de « verrouiller » l’accès à la présidence de la République et à d’autres « fonctions sensibles » du pays. Autrement dit loi sur la « Congolité », cette proposition de  loi réserve qu’aux Congolais de père et de mère la possibilité de postuler à la magistrature suprême en RDC. Plusieurs partis politiques, personnalités mais aussi certaines forces vives du pays s’opposent à cette démarche.

Déposée le 8 juillet à la Chambre basse, cette proposition de loi portée par le député Nsingi Pululu n’en finit pas d’agiter l’opinion nationale et internationale. Elle suscite non seulement depuis une importante levée de boucliers au sein de la classe politique congolaise mais aussi elle concerne aussi d’autres fils qui excellent dans leur domaine respectif. Cas de l’artiste musicien Koffi Olomidé qui risque aussi de tomber victime de cette proposition de loi au cas où elle est  adoptée au Parlement.         

Légende vivante de la musique africaine, Koffi Olomidé est né à Kisangani dans la partie orientale du Zaïre (aujourd’hui  République Démocratique du Congo. Mais, l’artiste –chanteur n’est pas de père et de mère congolais.

Origine douteuse de sa mère ?

Sa biographie renseigne que le Roi du tcha-tcho est issu d’une union dont le père est  (zaïrois)  congolais de Kisangani et la  mère Sierra-Léonaise. C’était en 1956 lorsque le bébé Antoine Agbepa Mumba Antoine Christophe, devenu plus tard Koffi Olomidé, est venu au monde.

Son père s’appelait Charles Agbepa.  Il fut un ancien joueur de football et avait évolué au sein de l’Association sportive V.Club de Kinshasa.  Il est décédé, il y a cinq ans à Paris.

Tandis que sa mère se prénommait Aminata Angélique Muyonge affectueusement appelée  maman Amy. Une femme battante et commerçante réputée au Marché  Central de Kinshasa  (Zando) où elle vendait des poissons salés grillés puis des wax. La mort l’avait arraché de l’affection de son célèbre  fils bien-aimé, en octobre 2020 à Paris.

Cependant,  il est curieux de constater que Koffi n’a jamais évoqué ses origines  tribales au cours d’une interview avec la presse. Toutefois, la question est soulevée. C’est une aubaine pour la star de la Rumba congolaise de fixer la lanterne  par rapport à l’actualité politique et ses origines.

Qu’à cela ne tienne, certains de ses proches ont toujours soutenu que le père de Didi Stone est congolais 100%. Parce que son père l’était en bon escient.  Par contre, sa mère avait des parents 50 % congolais et 50% ouest-africains.   Ils confirment que maman Ami serait de la tribu Songye, originaire de la Lubao dans la province de Lomami.

Koffi choisi  son camp politique !

Si tu ne t’occupe pas de la politique, la politique s’occupera de toi, dit-on. La polémique suscitée par cette proposition de loi dans le microcosme politique en RDC ne laisse pas aussi Koffi Olomidé indifférent.

Evidemment, cette initiative concerne aussi les artistes qui aspirent à embrasser la politique afin de diriger les grandes institutions comme la Présidence de la République. «Il est permis à tout le monde de rêver grand. Pourquoi ne pas devenir Chef de l’Etat. Mais, cette proposition une fois promulguée, risquerait un  jour d’écarter même nos célébrités musicales ou sportives malgré  leur contribution énorme pour l’émergence  et la promotion de la culture ou du sport congolais sur la scène internationale. Exemple : Yousoupha, Koffi Olomidé, Marcel Tisserand, Marie Branser…», commente un observateur averti qualifiant de discriminatoire l’idée de Tshiani.

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