vendredi, octobre 4
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Rumba au patrimoine : La SOCODA prête à apporter sa contribution au comité scientifique

Style majeure de la musique africaine, la rumba congolaise est dans le processus d’être inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. A ce sujet, le comité scientifique de la RDC a lancé une campagne pour promouvoir cette musique au niveau national.

Présent à cette activité, Michel Agu, Directeur Général de la Société congolaise des droits d’auteurs et des droits voisins (SOCODA) a promis devant la presse, que sa structure allait accompagner cette Commission avec des visuels imposants à travers la ville. Ceci dans le but de sensibiliser les Congolais.

Cérémonie modeste, cadre restreint, cette activité qui s’est tenue en la salle de promotion de l’Institut national des Arts, est une campagne lancée pour aboutir à l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Pour Michel Agu, l’inscription de la rumba est une affaire de tous les Congolais. Répondant à l’appel du président de ladite commission pour participer à cette campagne, la SOCODA mettra des banderoles à Kinshasa pour communiquer sur cette inscription.

Dans son mot, la Ministre de la Culture, Art et patrimoines demande aux médias de diffuser régulièrement des émissions pour vulgariser la rumba congolaise. « Ne nous dispersons pas, dessinons-nous donc de la détermination exigée par l’une des icônes de la rumba, Franck Lassan qui, dans son chef-d’œuvre ‘’Laissez tomber’’, nous conseille de suivre un seul chemin. Rappelons que lors du Sommet  G20 en juillet dernier, la ministre Catherine Kathungu a été rassurée de l’accompagnement de la Directrice de l’Unesco.

Déposé concomitamment avec le Congo-Brazza depuis mars 2020, le dossier de la RDC relatif à l’inscription de la rumba sur la liste des patrimoines culturels immatériels de l’humanité comme la rumba cubaine. Bien que figurant dans le programme du gouvernement, l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine, ne retient pas, jusque-là, attention du pouvoir public pour pouvoir bénéficier d’une attention soutenue.

Onassis Mutombo

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