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Solola Foto : « Être photographe est un choix et non pas par défaut (…) « (Anastasie Langu )

La deuxième édition du Festival Solola Foto, débutée depuis 14 août, s’est clôturée ce 19 Août dernier à Kinshasa, coïncidant avec la journée internationale de la photographie. Ce festival est organisé pour mettre en lumière la photographie autour d’une exposition, atelier, atelier, talk-show et randonnée photographique avec comme objectif de réunir les personnes qui aiment la photographie afin de partager ce moment avec plus de passionnés possible, amateurs et professionnels.


Durant 5 jours, Solola Foto dans son regard et son attrait international, se veut être un tremplin aux passionnés amateurs et professionnels locaux pour leur permettre de se lancer, partager et échanger autour de l’art photographique.

Célébrée sous le thème :  » L’humain autour de la photographie « , cette édition a réuni des photographes, mannequins, Make-up artistes, décorateurs, stylistes de mode, journalistes, avocats, les cadres de sociétés consommateurs des images, les influenceurs de réseaux sociaux.  » 2020 est une année qui a affecté les habitudes de la population dans plusieurs domaines de leur vie quotidienne à cause de la pandémie de la Covid 19. Pendant cette période de la pandémie, les photographes professionnels comme amateurs ont capturé des histoires d’espoir et d’amour dans les moments le plus difficile de l’humanité « , justifie la note du festival sur le choix du thème.

Le festival a organisé une rencontre internationale de la photographie en RDC avec la conférence en ligne, la formation sur l’initiation à la photographie avec une trentaine des jeunes, une exposition photos avec la participation des photographes Pierre Vannoni de la France, Stéphanie Bujiriri de la RDC, Styve Stratus du Congo Brazza, Ntwari Igor du Burundi, Moses Sawasawa de la RDC ou encore Pierrot Kekele et Anjo Baku, des États-unis.

 » Les sensations étaient bonnes. Les gens ont bien accueilli cette deuxième édition avec beaucoup de vivacité « , s’est réjouie Anastasie Langu Lawinner, artiste photographe professionnelle et CEO d’Ana Vision, organisation à la tête du festival.  » On espère que l’édition suivante va prendre une autre allure car nous prévoyons atteindre d’autres provinces. L’idée n’est pas de rester seulement à Kinshasa. Le festival doit voyager dans d’autres milieux « , a-t-elle continué au micro de arts.cd.

Les personnes vivant avec handicap  initiées à la photographie

Le festival a connu aussi un programme exclusif centré sur la formation en photographie sur les personnes vivant avec handicap. Cette dernière avait pour but de pouvoir suscité de l’intérêt autour de ce domaine, d’autonomiser finacierrment ces jeunes handicapés grâce à la formation. Les œuvres réalisées durant l’atelier seront mis en vente dans les expositions afin de soutenir leurs projets.

 » Le regard que les gens ont sur le photographe n’est pas d’un métier qui est démuni mais avec le temps, il commence à prendre forme. Être photographe est un choix et ce n’est pas par défaut qu’on le dévient. C’est un métier qui contribue au patrimoine national et international « , conclut Anastasie.

Anas Vision est une structure de communications multimédias et événementiels qui a pour but de promouvoir l’art photographique en RDC oeuvrant à Kinshasa.

David Kasi

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