Après une longue analyse Epistémologique et descriptive, concernant le travail du jeune artiste peintre Tshims Tshimpanga, sa philosophie et sa démarche artistique s’oriente au cœur de deux concept : dont –il s’agit ( de l’andragogie et Neuropsychique) c’est – à- dire : l’apprentissage et la transmission des connaissances aux apprenants adultes ; le second fait un regroupement des vastes ensembles, dont les symptômes sont différents , par une combinaison de pensées , d’émotion , de comportements, et des rapport avec autrui.
Ils peuvent se traduire par l’agrevissité, l’hyperactivité, de l’addiction d’alcool, tabac ou drogues. Par le biais de la toile picturale l’artiste nous relate les méfaits du phénomène Bombé au sein de la ville de Kinshasa où la dépravation des mœurs occupe une place primordiale, le phénomène en question évoque dans le vocabulaire Kinois une drogue fabriquée à base des résidus des tuyaux d’échappement des véhicules.
À travers son travail plastique l’artiste nous informe sur le mystère de la voile, dont les personnages cachent leurs visages avec une étoffe ; signe précurseur du phénomène bombé ou la zombification (ramenant la personne sous l’état de rire et de somnambulisme en dormant débout sans issu des conforts immuable. Nous savons bien que le zombie en Kikongo Kimbundi est un mort vivant qui a perdu son âme et son esprit… Il lui reste seulement le corps matériel Antée par les démons.
Rodrigue Rutebuka, Historien de l’art et anthropologue