Au siège de l’Ong Memisa dans la Commune de la Gombe, ils étaient au total 30 professionnels de santé de Kinshasa et de Mosango dans le Kwilu et de Kisantu dans le Kongo-Central qui ont été formés à la pratique du soulagement de la douleur à l’aide des opiacés, du 19 au 21 avril 2018, premièrement, à une formation théorique et en second lieu, du 23 au 28 avril, en stage d’observation dans les institutions hospitalières partenaires.
Organisé par Pallia Familia avec l’appui financier de International Youth Association for Développement (Iyad), cet atelier de plusieurs jours, qui réuni les prestataires de Kinshasa, des Zones de Santé de Mosango et de Kisantu, a eu pour objectif de Contribuer à la mise en œuvre de la Stratégie de Renforcement du Système de Santé (SRSS) de la RDC en vue de l’amélioration de l’état de santé de la population congolaise. Et d’une manière spécifique, cette formation compte développer l’offre des soins de qualité et accessible dans la prise en charge de la douleur et l’utilisation des opiacées, selon le protocole de l’OMS.
Devant la presse, les facilitateurs de International Youth association for développement (Iyad) ont circonscrit cette activité qui veut promouvoir les soins palliatifs et solliciter de décideurs politiques congolais la mise en place d’une Règlementation favorable à l’usage des opiacés pour accompagner et soigner des malades souffrant des pathologies dégénératives en stade final ou en fin de vie.
Il faut indiquer qu’en RDC, hormis Oxycodone, la morphine, de l’Oxycodone, de l’Hydromorphone, de Fantanyl et de Méthadone sont les molécules les plus utilisés dans le traitement de cas de douleurs intenable et irréductible. Notons que du 30 avril au 5 mai 2018, il est prévu le lancement d’une semaine sans douleur à Kinshasa avec pour message phare « Ne pas avoir mal est un droit ».
Onassis Mutombo