Tout est bien, qui ne finit pas bien. Les rideaux des IXemes Jeux de la Francophonie ne sont pas tombés complètement. Derrière les rideaux, les acteurs de l’ombre n’ont pas encore quitté la scène. Pour cause: des détails n’ont été réglé notamment des prestataires locaux.
Applaudis par le monde entier pour son organisation parfaite, les jeux de Kinshasa ont-ils sacrifié les prestataires locaux ?
58 jours après la clôture par le Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, les divers prestataires locaux, pour la plus part, ne savent pas sur quel pied dansé pour être servi. Aux dernières nouvelles, c’est au niveau du Ministère des finances où ce dossier inhale l’humidité des tiroirs.
Selon des sources proches des bénévoles, c’est après avoir menacé de troubler, l’activité organisé par le Conseil national de la jeunesse au stade Tata Raphaël 30 septembre dernier dans les différents groupes WhatsApp, qu’un fond d’urgence a été décaissé pour casser le thermomètre. Pendant ce temps, il y a encore d’autres contractants du Comité national des Jeux de la Francophonie (CNJF) qui ne voit que du noir.
A en croire les dernières informations, le CNJF a adressé une lettre au Ministère des finances pour favoriser le payement des prestataires ayant un contrat moins de 100.000$ pour calmer la tension.
En plus des prestataires notamment les médias partenaires, les constructeurs, les décorateurs, les installateurs, les fournisseurs matériels, des musiciens prestant dont Ferré Gola, les chefs de sites , les médecins, les ambulanciers et aussi les agents du CNJF qui ne sont pas toujours payé.
« Il en est de même notamment pour les différents médias congolais qui ont signés des ententes de partenariat avec le CNJF pour relayer et faire la promotion des Jeux de la Francophonie avant, pendant et après les Jeux. Nous sommes toujours en attente du décaissement des fonds nécessaires prévus et promis par le gouvernement à cet effet », indiquait Isidore Kwandja Directeur du CNJF.
L’héritage des IXemes Jeux de la Francophonie, pense un observateur, c’est aussi le traitement réservé aux prestataires locaux.
SL