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« Avec ou sans machine à voter, le plus important est qu’il n’y ait pas tricherie », pense Koffi Olomide

Lors de son passage sur les antennes de Digital Congo TV, Mopao Mokonzi Koffi Olomidé a,encouragé ses collègues artistes qui ont déposé leur candidature au niveau de la députation nationale et provinciale.  «Je souhaite  bonnes chances à Werrason, Adolphe Dominguez, Didier Lacoste, Jean Goubald, Barbara Kanam, Christian Dakumuda…Vraiment à tous les artistes qui sont candidats députés, vous avez mon soutien. Je ne suis pas politicien mais j’ai l’impression que de milliers de Congolais regrettent que je ne sois pas candidat aux élections qui s’annoncent palpitantes cette année, au Congo. D’ailleurs, nombreux sont déçus parce qu’ils attendaient que je postule à la présidentielle, vu mon rang».

En effet, son souhait le plus ardent est que les élections au Congo-RDC se déroulent dans un climat apaisé  et surtout dans la transparence et qu’elles soient  crédibles. «Nous avons voulu la démocratie dans notre pays. Pratiquons-la de manière patriotique avec fair-play. Même dans le vieux continent d’où est venue la démocratie, ils ont pris beaucoup de temps pour s’accepter et vivre réellement de manière démocratique», estime le patron de Quartier Latin.

Quant à l’usage de la machine à voter, Koffi Olomidé reste sceptique. Non seulement il ignore totalement son existence mais aussi son utilisation. «J’ai sillonné l’Europe, le monde mais je n’ai jamais entendu parler cet outil des élections. Je ne connais pas cette machine à voter.  Pourquoi voulez-vous être pionnier en expérimentant une chose qui peut rendre la tâche difficile au pays?», s’interroge l’artiste.

Cependant, l’auteur de la chanson «Ultimatum» invite la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à écouter la voix  du peuple qui est le Souverain primaire. Avec ou sans machine à voter, poursuit-il, le plus important est qu’il n’y ait pas tricherie. Et surtout, que les autorités mettent encore des moyens nécessaires afin que ces élections ne soient pas entachées d’irrégularités. «Je le trouverais anormal qu’un candidat tricheur se réjouisse d’une victoire à laquelle même sa femme est consciente  que son mari a gagné par tricherie ou par favoritisme», déclare Koffi Olomidé.

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