Plusieurs discours autour du zigida
Grace au zigida, la femme ou la jeune fille peut naturellement suivre l’évolution de son corps du point de vue esthétique. C’est le cas de Virginie. « Quand je maigris, je sens que le zigida flotte et quand je reprends ma taille il redessine très bien mes formes », a informé la jeune fille. Pour Bradley Ngoma, étudiant en première année d’économie, le port du zigida chez une femme, n’est aucunement en rapport avec le fait de séduire. Il renverra plutôt au mysticisme. « Les filles qui les portent ont pour objectif d’envoûter leurs partenaires ou même de se prostituer », a indiqué ce dernier.
En réalité, depuis l’arrivée des églises dites de réveil dans le continent, ces dernières ont combattu cette pratique, « car il est inimaginable qu’une sœur dans le seigneur porte ces parures jugées dépravantes », a fait savoir un diacre de l’Eglise évangélique qui a requis l’anonymat. Mysticisme ou envoutement, les parures de hanches ne sont pas prêtes de disparaître en tant qu’accessoire de beauté de la femme congolaise car, pour plusieurs, elles font partie de leurs armes de séduction. C’est le cas de Cybelle, 26 ans, qui en porte depuis son enfance.