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Bilan & perspectives: « le système politique congolais n’accorde pas assez de crédit au développement du secteur culturel » (Jos Berry Mata)

Opérateur culturel et initiateur de la plateforme ML, Jos Berry Mata est actuellement Digital Manager chez Optimum Corporate. Son avis sur l’événementiel est plus large. Mais son plus grand souhait, dans cette page « Bila & perspectives » est que le prochain gouvernement revoit à la hausse le budget réservé à la culture.

Quels sont les événements culturels qui ont marqué l’année 2020, selon vous ?

– Festival Amani,
– L’inscription de la rumba dans le patrimoine
– Journée africaine du droit d’auteur
– Forum des culturels 2
– La soirée des arts 2eme édition, Prix Lokumu Arts.cd
– Festival international du cinema
– KIN Jazz 2ed
– Hommage à Tabu Ley
– Concert RFI avec Celine Banza

Quelles ont été les difficultés pour l’année qui s’achève dans le secteur culturel ?

Déjà avec la crise sanitaire qui frappe le monde, cela constitue une vraie difficulté dans l’épanouissement de tous les secteurs. Et pour rentrer dans notre pays, le secteur culturel connaît trop de croque à jambe, primo, y a pas une bonne politique culturelle dans le pays, le système politique congolais n’accorde pas assez de crédit au développement du secteur culturel. Pour aller encore plus loin, les autorités congolaises ne croient pas en la culture, cela se prouve dans le pourcentage réservé à ce secteur dans l’élaboration du budget. Les culturels se retrouvent abandonner à leurs tristes sorts et s’efforcent avec les maigres moyens gagnés par ci, par là. Dans une telle situation, le secteur culturel ne connaîtra jamais d’avancement.

Donc, hormis le coronavirus qui était une grande difficulté pour le secteur culturel, il faut y ajouter la mauvaise politique que nos autorités réservent au secteur culturel.

Que proposez-vous pour l’année 2021 dans votre secteur ?

Plus d’innovations dans le secteur. Instauration d’une bonne industrie culturelle surtout la mise en place d’une politique culturelle imposable à tous. Que les culturels commencent à vivre réellement de leurs œuvres, que la population puisse accompagner ce secteur en achetant les œuvres et dire non à la piraterie, bref, une bonne reconnaissance de l’œuvre de l’esprit par les congolais.

Mon souhait est que le prochain gouvernement accorde à la culture, sa vraie place, qu’il revoit à la hausse le pourcentage du budget alloué à la culture. Aussi, qu’il croit en ce secteur qui porte déjà haut l’étendard du pays. A la fin, il faut qu’à la tête de ce secteur, des vrais professionnels qui vont œuvrer pour son épanouissement.

SL

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