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« Bisonji bia bakaji » de Yoka Lye M.

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Yoka Lye Mudaba propose sa vision de sa société dans « Bisonji bia bakaji » ( les larmes des femmes). Comme un peintre, l’auteur dessine le Congo d’aujourd’hui avec des mots courants. Comme une femme, Yoka Lye verse ses larmes pour pleurer, dénoncer, défendre son Congo et fait également plusieurs confidences.

Repartie en 13 sujets, cette nouvelle publiée aux éditions du Pangolin a été présenté au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa le 13 mars en présence de la Ministre de la culture et arts et autres femmes et hommes de lettres.

Plusieurs thématiques ont été évoqués dans ce récit de vie notamment ; « Victime pygmée en Ituri », « Témoignage d’un ex-futur-rebelle », « Sinistre », « Guerre des clochards », « Dialogue des sourds », « Stop », « Soleil noir et crépuscules blancs », « Le Sandrumeur », «  Confidences du chauffeur x3 », « Le chant de cygne »,…

*Résumé :

On dit habituellement que la verité dépasse la fiction lorsque les faits sont à la limite de la folie ou du rêve. Les différents récits de ce receuil déroutent quelque peu parce qu’ils sont à la fois réalité et fiction, fiction et réalité.

Ce sont des portraits et des récits de vie, au quotidien, des personnages généralement « secondaire », «  figurants », dans le tourbillon et le kaleidoscope des villes : population « trottante » de gens « d’en-bas-en-haut», d’enfants de rue (« shegués ») ou de prostituées («  londonniennes »), population « assise » de cambistes au noir (« bongolateurs ») ou de trafiquants d’essence frelatée (« kadhafis ») , population « mouve » (mouvementée) d’« ambianceurs » familiers des lieux souterrains de jouissance suspecte, population « en-haut-d’en-haut » de politiciens caméléons.

Tout cela dans un sociodrame sulfureux, envahissant, vertigineux. Tout cela traduit dans l’écriture de l’auteur sous forme à la fois de tragedie, de satire, d’élégie, comme « Bisonji bia bakaji », comme autant de « larmes de femmes » inconsolées, inconsolables…

Zoom sur l’auteur

Homme de lettres et de culture, professeur d’art dramatique à l’Institut National des arts, Lye Mudaba Yoka est essentiellement auteur de nouvelles. Grand prix de Rfi avec la nouvelle « le Fossoyeur » en 1976, Prix Nemis (Neruda et Mistral) de l’Ambassade de Chine à Kinshasa avec «  La méprise » en 1984, Prix du Journal Le Monde diplomatique avec « Le Chant de cygne » en 1991, Prix de l’Union des écrivains congolais pour l’ensemble des œuvres littéraires en 2000, l’auteur se dit « tisserand de la parole et conteur ». Et donc toujours observateur et témoin passionné du quotidien des citadins, mais des citoyens à la marge de la société. Pendant longtemps consultant national auprès du Ministère de la culture et des arts et consultant internationale auprès de l’Unesco et de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Lye M Yoka est actuellement Directeur de l’Institut national des arts et Président de la commission nationale pour l’inscription de la liste de patrimoine culturel immateriel de l’humanité.

Onassis Mutombo

*Résumé tiré de l’ouvrage

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