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Bolivar M’Vulu, une étoile congolaise en Hollande

Natif de la commune de Ndjili, vite, à l’âge de 4 ans, il quitte Kinshasa avec ses parents pour s’installer en Angola puis en Europe où il fait ses premières scènes. Bolivar M’Vulu, reggae-urban, retrace son parcours dans cette interview et affiche ses ambitions d’aider les jeunes talents de ses origines.

Racontez-nous votre histoire en deux mots ?

Je suis né à Kinshasa. Mes parents ont traversés à Luanda pour ensuite quitter en 1990 pour aller en Europe jusqu’aujourd’hui, j’évolue là-bas. Je suis revenu en 2010, j’étais impressionné par rapport à ce que j’avais vu sur terrain. Mon plus grand souci est de faire un jour un grand concert à Kinshasa comme je viens de le faire à Goma pour le compte du Festival Amani 2017.

Comment êtes-vous devenu musicien ?

J’ai commencé ma carrière à l’âge de 14 ans en Allemagne. Mon père fut un musicien dans un groupe à Kimbaseke dans le vieux temps et j’ai hérité ce don là de mon père. C’est à cet âge là dans une école en Allemagne, j’ai chanté en Deutsch et en portugais. Et en 1997, quand nous avons quitté l’Allemagne pour la Hollande, j’ai commencé à interpréter aussi en Nederland plus tard, j’ai compris que toutes ses langues ne pesaient pas plus que l’anglais, je basculais ma musique directement dans une langue internationale, qui est l’anglais.

Vous évoluez dans quel genre musical ?

Je suis un reggae man urbain, rock, pop. La musique étudiait en Europe souvent c’est le pop et le rock. Quand j’ai grandi, j’ai tracé ma ligné vers rnb, reggae et hip hop. J’ai deux albums déjà, le prochain qui sort en septembre 2017 sera intitulé « Mon voyage ».

Quels sont vos projets ?

Depuis que j’ai quitté Kinshasa en 1984, j’y suis retourné pour la première en 2010. J’ai vu beaucoup des talents dans les rues qui n’ont pas d’encadrement. Ils manquent des petites aides pour émerger devant un grand public. Mon soucis, à part ma carrière musicale, est d’apporter des moyens nécessaires pour dénicher des talents pour les encadrer pour qu’ensemble qu’on circule le monde pour jouer de la bonne musique. J’ai aussi ma fondation Bolivar Foundation qui a pour but d’aider ceux qui ont des dons.

MM

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