L’affaire est au cœur de polémique depuis mercredi 07 février 2024 lors de la demi-finale opposant le pays hôte la Côte d’Ivoire face à la RDC (1-0).
Une rencontre que les joueurs congolais et leurs supporteurs dénonçaient par des gestes et des banderoles l’agression attribuée au Rwanda, que subisse la RDC dans sa partie Est. Des messages qui n’avaient pas pris en compte par l’organisatrice (CAF) selon le journaliste de canal+ Charles Mbuya.
Le Gouvernement a déploré cette défaveur en déclarant « mauvais traitement aux supporteurs au stade Alasane Ouatara d’Abidjan » et a exprimé son indignation lors de la 124è réunion du conseil des ministres tenu vendredi 9 février 2024 à Kinshasa.
L’exécutif national a notamment regretté de la diminution de l’espace leur réservé dans les tribunes et l’interdiction d’accès avec les calicots et autres supports pour dénoncer cette agression rwandaise.
Face à cette attitude, le Gouvernement congolais a décidé que l’équipe nationale de football ne puisse pas s’associer, jusqu’à nouvel ordre, aux activités ou initiative de solidarité portées par la Confédération africaine de football (CAF).
Il a en outre lancé une mise en garde contre la chaine internationale de télévision France 24 et autres médias pour avoir diffusé certaines informations ayant terni l’image de la Republique Démocratique du Congo tout au long de ce grand tournoi africain de football.
Du coté de la Confédération Africaine de football (CAF) nit d’être la promotrice de censure des images des supporteurs congolais durant la rencontre Côte d’Ivoire face RDC. Le président de cette commission de football du continent africain Patrice Motsepe a rappelé que la CAF à récemment organisé un « Festival CAN » à Goma, ville ciblée par les rebelles du M23, pour communier avec les enfants déplacés de la guerre.
David Ekutshu