C’est à la 37ème édition de Surajkund International Crafts Mela qui se tient actuellement aux villes de Surajkund, Faridabad et Haryana que les ambassadeurs congolais produisent depuis leur arrivée en Inde.
Selon les informations parvenues à notre média Arts.cd, premier portail numérique des arts et culture, les artistes du Groupe de La Sanza défendent mieux les couleurs culturelles nationales. Lancé depuis le 2 février dernier, c’est le 18 février prochain que les lumières de la 37ème édition du Carnaval Surajkund International en Inde vont s’éteindre.
Selon notre source, cet évènement planétaire réunit un peu plus de 30 pays venus de cinq continents, tous, professionnels des arts de la scène, musique, danse, percussions, arts culinaire, peinture, pour ne citer que ceux-là. Il sied d’ajouter que, Ce carnaval offre aussi le plateau aux peintres, sculpteurs, couturiers et à l’artisanat.
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Chorégraphe, chanteur et instrumentiste, Eddy Mboyo qui s’est confié à Arts.cd reconnait que sa Compagnie fait une belle tournée surplace vendant de mieux en mieux la culture congolaise.
« C’est un spectacle de brassage qui met en lumière plusieurs arts. Mais à la base, c’est la fusion des percussions et la fanfare », dit-il. Et d’ajouter que, « Notre première prestation s’est tenue le 2 février devant Madame la Présidente de la république de l’Inde et les membres du gouvernement. Ce pays organisateur prend en charge la mobilité surplace, logement et restauration, mais chaque pays s’occupe de la collation de ses artistes représentants ».
Leader du Groupe La Sanza et Chef de la délégation congolaise, Eddy Mboyo indique que cette fête de la culture se tient dans un espace comparable au quartier Matonge où il y a tout notamment musiques, expos, défilés, danses, meetings,… «Pendant que certains medias étrangers propagent l’image d’un pays au rouge, par contre nos évènements comme le festival Mbonda Elela vendent de mieux présenter le pays. Nous voulons que le Ministère de la culture nous accompagne véritablement. Puisque ce que je vois ici en Inde, c’est incroyable. C’est immense », s’exclame-t-il.
Il note que, pendant l’ouverture, ce festival avait prévu un spectacle de fusion de tous les groupes.
« Et c’est nous qui avons composé l’hymne du festival « Toye na India ». Nous sommes heureux de voir les autres pays chanter en lingala avec notre rythme « Ntuta » de Manianga du Kongo-Central. Voyez-vous la force ? Nous sommes en train de coloniser les autres cultures ici en Inde. Il y a des russes ici, Swazilandais, indiens,… tous, ont chanté en lingala. C’est un bonheur », conclu-t-il.
Durant 17 jours, le Gouvernement indien ouvre les portes aux autres pays pour fêter la culture. Eddy Mboyo, leader du La Sanza( Une compagnie de danse tradimoderne), plaide pour que le gouvernement congolais alloue un budget conséquent afin de créer des mécanismes pour soutenir des festivals ou activités culturelles pour changer le narratif, comme qui dirait, Patrick Muyaya, Ministre de la communication et médias.
Onassis Mutombo