Le 30 avril de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale du jazz. En République Démocratique du Congo, trois jours de suite durant, les amoureux de cette musique se sont donné un rendez-vous dans des lieux où cette musique se joue.
Après une date au Centre Wallonie-Bruxelles, ce 29 avril 2023, le Jazz sera célébré au Jazz Connexion dans la commune de Kasa-Vubu avec l’un des férus de cette musique Tayson Meya.

« Le Jazz n’est pas qu’une musique, c’est une façon de vivre, une façon d’être et de penser ». L’histoire du Jazz s’inscrit dans celle des combats pour la dignité humaine, la démocratie et les droits civiques. Le Jazz a donné son rythme et sa force aux luttes contre les discriminations et le racisme », disait la chanteuse Nina Simone.
Pour l’Unesco, le Jazz est une force de paix, de dialogue et de compréhension mutuelle et c’est pourquoi en Novembre 2011, la conférence générale de l’UNESCO a proclamé le 30 avril « Journée internationale du Jazz ».
Pour cette institution, l’ambition de cette journée est de sensibiliser le monde aux vertus de la musique Jazz comme un outil pédagogique et comme un moteur d’empathie, de dialogue et de coopération entre les peuples.
A l’occasion de cette journée, de nombreux gouvernements, organisations de la société civile, établissements et citoyens de tous pays unissent leurs efforts afin de promouvoir la musique, et plus généralement sa contribution à la construction de sociétés inclusives.
Quelques piliers de la musique Jazz
Le Jazz fait tomber les barrières et encourage la tolérance et la compréhension mutuelle;
Le Jazz est une vecteur de liberté d’expression;
La pratique de Jazz est un art de l’improvisation et d’écoute de l’autre;
Le Jazz encourage l’innovation artistique et l’inclusion de formes musicales traditionnelles dans la modernité.
Au-delà de tout, à Kinshasa principalement, cette Musique Jazz est en mal pour s’imposer, croit un observateur, puisque des lieux et groupes qui pratiquent le Jazz sont de plus en plus rares et à compter de bout de doigts.
Onassis Mutombo