Les danseurs de la ville de Kinshasa ont été présents au Musée National où plusieurs talents ont été mis en valeur dans le but de valoriser le secteur culturel et artistique surtout la danse. Deux semaines après, soit du 14 au 30 décembre 20220, la Rencontre des danseurs de Kinshasa (Redakin) a réussi sa 3ème édition sur le thème, « La rumba sur toutes surfaces du monde » pour mettre en lumière ce style de musique dans ses différentes directions artistiques. Ainsi, sur les pas et l’esthétique de la danse rumba congolaise.
A cet effet, plusieurs activités ont été au rendez-vous durant ces deux semaines d’activités notamment une conférence de presse, un forum de danse, des spectacles publics, performances personnelles,…
En guise de la clôture de cette édition, une programmation variée a été à l’affiche de la soirée en passant du ballet, à la danse contemporaine mais aussi break dance. Parmi les groupes participants, il y a eu le ballet Malebo, Choz’Art,…
Dans une interview accordée à Arts.cd le coordinateur du festival << rencontre des danseurs de Kinshasa >> Jackson Lohanga a fait savoir que, pour cette énième édition, l’accent a été mis sur l’identification des vrais pas de la rumba congolaise. Sur ce, ils ont travaillé la danse dans plusieurs facettes pour réunir la force de la danse, en travaillant aussi sur d’autres thématiques. En outre, il a salué la réussite de cette édition qui, normalement, devrait être réalisée avec l’accompagnement de plusieurs partenaires, Hélas, ce n’était pas facile, avoue-t-il.
« Nous voulions faire les choses au-delà bien qu’on avait pas assez de moyen. Le programme était vraiment qu’on fasse des ateliers sur les genres chorégraphes pour approfondir la carrière professionnelle des jeunes danseurs et sur l’entrepreneuriat des jeunes mais faute de moyens conséquents, one ne s’est contacté de ce qu’on a pu. C’est ainsi que je demande l’accompagnement du ministère de la culture, arts et patrimoine parce que nous réunissons les jeunes pour réfléchir ensemble comment le Congo peut se développer à travers la culture et la danse en particulier. Nous faisons les choses qui ne détruisent pas les mœurs mais qui amènent les jeunes à s’épanouir en exploitant leur talent souvent inné >>, a-t-il dit.
Pour rappel, les activités du festival se sont ouvertes par une conférence qui s’est tenue le 14 décembre dernier à l’Institut national des arts (INA) accompagné d’un forum de danse pour réfléchir autour de la rumba congolaise, dans la danse, la musique et la mode coïncidant avec l’an 1 de la rumba congolaise comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Elysee Ngala/Stagiaire