Au cours de la conférence de presse tenue au Centre Carter sur la mise en œuvre des recommandations issues du 3ème Cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.
Mécanisme institué pour examiner tous les 4 ans toute la situation des droits de l’homme dans chacun des 194 pays membres dont la RDC, l’Examen périodique universel a connu la participation de la CNDH dans ce processus aux côtés du gouvernement et des organisations de la société civile.
C’est au cours des travaux de la 33ème session de l’EPU que les avancés et les défis sur la situation des droits en RDC ont été minutieusement examinés. Nombreuses sont les recommandations qui ont été formulées à la RDC en ce qui concerne notamment l’amélioration des droits de l’homme de manière générale mais également les droits des catégories vulnérables (les femmes, les enfants, les personnes vivant avec handicap, les personnes vivant avec albinisme, les peuples autochtones…).
Effleurant les 267 recommandations destinées à l’état congolais, la CNDH, à travers Monsieur William Baye, souhaite que la partie gouvernementale se prononce ouvertement en faveur des recommandations nécessaires à l’amélioration effective de cette situation épineuse des droits de l’homme en RDC. Il a cité 12 points essentiels notamment : La reconnaissance et la protection des droits des peuples autochtones ; La parité dans la loi électorale ; L’amélioration du système pénitentiaire ; L’adoption des mesures législatives de protection des libertés de pensée, d’opinion, d’expression et d’association pacifique; Le renforcement de la protection des enfants ; Le renforcement de la protection des femmes – Egalité Genre,…
Cette commission nationale de droits de l’homme se dit donc disposer à conseiller les institutions compétentes du gouvernement dans la mise en œuvre de ces recommandations jusqu’au prochain cycle de l’EPU prévu en 2023.
Pour sa part, Monsieur Henry Wembolua, du Réseaux de protection des défenseurs des droits de l’homme, signifie que le rôle de la Société civile est de rappeler au gouvernement l’importance des conventions ratifiées puisque celles-ci, à l’en croire, ne visent que l’amélioration de la vie sociale du peuple congolais, en général. Madame Sandra Ngoy de la Ligue Internationale des femmes pour la paix et la liberté, quand à elle, est revenu sur l’implication de la notion genre dans toutes les instances de prise de décision.
Onassis Mutombo