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Congo Fashion Week : « Nous ne réclamons que nos dûs (…) », (des mannequins) !

Après la publication de notre dernier article sur la mise au point de la plateforme Congo Fashion Week, deux des trente 30 mannequins concernés ont réagi pour apporter aussi leur version des faits. Les deux protagonistes (filles) ont réagi sous couvert d’anonymat à Arts.cd pour éviter, selon elles, que « leurs images de marque ne soient entachées».

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« Avec le tout le respect que j’ai pour Congo Fashion Week et sa fondatrice, nous n’avons jamais mentionné qu’elle a déjà perçu l’argent, mais plutôt nous martelons plus sur nos dûs. Parce que nous avons donné de notre temps, de notre amour et nous avons été très professionnelles, elle doit aussi nous rendre l’appareil », écrit la première intervenante. Et d’ajouter que le contrat a été signé avec Marie France Idikayi fondatrice du Congo Fashion Week (CFW) et non avec la présidence (parrain de l’événement) ni le Ministre de la culture, c’est sur base de quoi nous allons attendre ?», se pose-t-elle comme question avant de poursuivre que, « Si nous avions signé avec la présidence qui a parrainé cette édition là nous n’allions pas nous adresser à Congo Fashion Week», insiste cette mannequin figurant sur la photo à la Une.

 A lire aussi : Congo Fashion Week fixe l’opinion sur les «rumeurs des mannequins impayés » 

La deuxième intervenante à écrire à Arts.cd affirme que les mannequins n’ont pas fait circuler une rumeur et ils n’ont jamais dis que Congo Fashion Week avait reçu l’argent, mais écrit-eme, «Nous ne réclamons que nos dûs. Le contrat existe entre CFW et les mannequins. En tout cas, je ne suis pas d’accord sur ce post (article)».

«Aucunes informations n’étaient sûres (…)»

Pour elle, cette communication était la bienvenue il y a quelque mois passés, mais pour l’instant sa mise au point arrive au mauvais moment.

A l’en croire, avec la rupture de tout contact avec CFW, aucunes informations n’étaient sûres, « comment vous voulez que les mannequins réagissent ? Ce post est non fondé. Ils nous ont empêché de nous exprimer », regrette-elle dans ce message envoyé à Arts.cd.

Notons que Congo Fashion Week justifie ce retard de 8 mois, selon son communiqué de presse, par le fait qu’il n’a encore rien reçu du parrain de l’événement. Et signale que, l’Etat d’urgence décrété, le confinement de la commune de la Gombe et la suspension de certaines activités n’ont pas permis de poursuivre certaines démarches afin d’être servi en temps record. Présentant ses excuses pour les désagréments, CFW rassure ses collaborateurs surtout les mannequins concernés qu’avec la reprise progressive des activités la situation est en voie d’être décantée.

Onassis Mutombo

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