La deuxième édition du Festival International Bangwe de l’Oralité s’est déroulé du 5 au 10 juin 2023 à l’Alliance Française de Moroni dans l’île des Comores.
Après plusieurs journées de formation intensive et d’ateliers, l’activité s’est soldé samedi, 10 juin 2023 au même lieu avec une Grande Nuit de l’Oralité.
Osée Elektra, slammeur congolais, résidant à Goma a représenté la République Démocratique du Congo à cet événement de portée internationale.
À l’en croire, la deuxième edition de ce festival interdisciplinaire qui met en scène slam-poésie, conte, bora, nyandu, uhonka et shiNduwantsi, entre autres, consiste à mettre en valeur et promouvoir l’oralité comorienne et africaine, en général.
Il renchérit que l’objectif est de Promouvoir et de valoriser l’art et la culture comorienne et africaine et en faire un réel facteur de développement.
Cela passe essentiellement, comme il le précise, par des formations dans les métiers des arts et de la culture, des ateliers d’expression artistique, des spectacles et des rencontres de partage. Bref, un pont culturel se veut être créé entre les Comores et le reste du monde.
Sur leur mur, l’on peut notamment lire que dans leur agenda culturel, ils programment entre autre, des ateliers de montage et de gestion de projet culturelle, d’ecriture et de déclamation avec les finalistes du projet Slam a l’école, des Rencontres d’échange et de partage entre les slameurs invités et les slameurs locaux.
Il y a eu également un débat sur l’évolution de l’art et la culture, une Foire artisanale, et la Grande Nuit de l’oralité.
Des artistes participants sont venus du Sénégal et de la République Démocratique du Congo.
L’artiste congolais, en ce qui le concerne, a animé des ateliers de Slam en faveur des élèves finalistes du concours interscolaire de slam du projet slam à l’école, organisé par l’organisation Kam Art Culture, qui chapeaute le projet. Le Slammeur à l’attachement particulier pour le révolutionnaire et l’éveil africain collabore depuis un moment avec l’organisation Kam Art Culture et le festival dans l’espoir de créer entre les structures culturelles congolaises et celles une liaison indéfectible et une étroite collaboration pour faire avancer les choses.
Tout comme le pilau, le slam vit dans le partage. l’Afrique est pleine des langues, l’amour est universel, tel se présente le message du Slammeur Électrique.
Moïse Freed Mushaga / Sud-Kivu