Dans le cadre du Festival Afropolitain nomade 5 qui s’est déroulé au cœur de la ville de Dakar, au-delà des artistes musiciens, la RDCongo a été aussi présente à travers le slameur-musicien Yekima De Bel Art avec son style de musique « AfroSlam ». Programmé pour l’ouverture de la soirée, ce slameur kinois a laissé bonne impression sur la scène de la Maisons des Cultures Urbaines de Ouakam.
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« AfroSlam » qui met au même diapason l’oralité et la musicalité, est le style choisi par Yekima De Bel Art pour sortir du carcan du slameur qui faisait son identité datant. Prouvant son instinct de guerrier une fois au Sénégal seul sans son Négro’s l’âme (son orchestre), Yekima a trouvé de bonnes personnes pour constituer son groupe d’accompagnement et même un bassiste Kinois résidant à Dakar qui l’a, d’ailleurs, facilité les contact d’autres instrumentistes Sénégalais dont un jouant de la kora.
Avec un peu d’humour, la musique et les textes extraits de son album, Yekima a su dompter le public Dakarois suscitant déjà des intentions des producteurs pour un retour certain sur la terre de Léopold Sédar Senghor.
Pour boucler la boucle, « Mangui Fi rek, Diere Dieuf » en wolof, qui en français veut tout simplement dire « Ça va bien, merci » refrain de la chanson « Nangadef Dakar ? » ou « Comment ça va Dakar ? » est une sorte de « Je te présente Dakar » écrit par lui-même en y nommant succinctement leurs plats comme le Mafé, le poulet au Yassa etc., ou leurs artistes Youssou N’dour, Didier Awadi, des sites comme l’île de Gorée,… galvanisant ainsi le public dakarois et cosmopolite.
Onassis Mutombo