«Des musiciens africains ont toujours été considéré comme des machines à distraction (…) »(Malafi Niamba)
«Les musiciens africains ont été toujours considéré comme des machines à distraction massive et non comme des personnes qui peuvent apporter des réflexions pour le développement de leurs pays respectifs », regrette Malafi Niamba, opérateur culturel congolais.
Ce jeune actif dans le secteur culturel dans son intervention dans le groupe whatsap du média www.arts.cd (+243810038858) fait le parallélisme entre les actes posés par les musiciens africaines pendant ma périodes indépendantes et la crise actuelle de la Covid19.
Concernant la RDC, il pense que tout à commencer à la table ronde de Bruxelles de 1960. « Des génies comme Grand Kalle ou Franco Luambo (qui n’a pas participé directement) n’ont rien contribué à la »charte » de l’indépendance africaine sur le plan de développement culturel. Mais, ils ont été invité pour faire danser les hanches de ceux qui étaient là pour « réfléchir » comme si leurs cerveaux ne fonctionnaient pas pour participer conséquemment », affirme l’initiateur du Festival Mwinda na Molili.
Avec la situation actuelle de la Covid19, «la force musicale africaine peut créer un fond pour la lutte contre la propagation du Coronavirus ou un fond pour soutenir la remède malgache. Mais, ils sont tous à côté de l’OMS pour chanter Covid19 stop, comme si, il suffit de chanter stop pour que cette Maladie cesse», ironise Malafi Niamba qui comprend pourquoi les acteurs culturels devraient envahir le parlement comme députés pour apporter eux-mêmes leur propres solutions aux maux culturels (immatériels ou matériels).
Notons que l’artiste musicien Fally Ipupa a proposé de mener des actions caritatives pour venir en aide aux démunis en passant par les services de l’église catholique.