vendredi, septembre 20
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Tous derrière les FARDC

Deuxième regard sur ‘ Ursule, la fille de son père ‘

Ursule Peshanga, actrice principale, en jaune.

 

C’est fait. « Ursule, la fille de son père » a été présentée au grand public le samedi dernier en la salle Show Buzz dans la commune de la Gombe en présence de la plupart des acteurs et invités.
Durant moins de 30 minutes, des extraits de ce long-métrage de 2h10 ont été projeté en première à Kinshasa pour donner une idée de ce produit réalisé par une actrice du groupe théâtral « Simba ».
Tourné en Angola et en RDC, ce bijou de l’actrice Ursule Peshanga est une histoire qui se passe entre l’amour d’un père et l’amour de la fille à son futur mari qui finira par la mort. Entre éducation et instruction, entre favoritisme familial au détriment du jeune garçon et l’envie de s’accaparer de toutes les attentions du père, la jeune fille défiera son père en allant vivre avec l’homme de son cœur.
C’est amour l’emmènera au pays de Jôao Manuel Gonçalves Lourenço pour une nouvelle vie. Mais, il sera coincé par le service de sécurité du pays d’accueil pour trafic de drogue. Une histoire atypique, qui emportera Ursule à la mort après la nouvelle annonçant la disparition de son homme loin d’elle.
A en croire une source, les points de vente seront annoncés au cours d’une conférence de presse à ce sujet. Et cette dernière affirme qu’il y aura un sous-titrage et un doublage pour une consommation extérieure.

Deuxième regard !

Une vue de la projection

Loin du triomphalisme, un autre coup d’œil mérite d’être dardé sur ce film réalisé par l’immortel Kaniki. Pour conquérir le monde extérieur, il faut lui apporter un produit qui va avec ses normes. En regardant de près les extraits diffusés, à un moment, on ne fait plus la différence entre les « Maboke » habituels et un film qui devrait contenir une spécificité. Dans la prise de vue, sur l’échelle des plans utilisés, le travelling est fréquent et le plan de situation n’est pas assez usés pour présenter la les villes congolaises où s’est tourné les images sauf pour la partie angolaise.

Toutefois, Ursule Pashanga doit bénéficier des applaudissements et encouragements venant de tous les coins de la RDC puisqu’elle a osé de se mouvoir sur un terrain très difficile. Ce qui lui reste à faire, c’est de faire enregistrer cette œuvre à la SOCODA, le sous-titré ou le faire en doublage pour rendre le produit consommable en dehors des frontières nationales.

Onassis Mutombo

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