« Droit à la santé pour chaque congolais », chronique de Mumengi !
Après sa dernière publication sur la gestion de la lutte contre la pandémie Coronavirus en RDC, l’écrivain Didier Mumengi revient cette fois-ci avec des propositions concrètes pour que, à l’en croire, «l’après coronavirus ne soit pas égal à l’avant coronavirus ». Parvenue à notre rédaction, cette chronique intitulée «Droit à la santé pour chaque congolais» fait partie de son « Livre bleu » publié à la veille des élections de 2018.
« Face à notre sexagénaire système national de santé si incontestablement défaillant, si outrageusement contradictoire avec les articles 47 et 53 de la Constitution (le droit à la santé est garanti / l’Etat veille à la santé des populations), si l’on me demandait de résumer le sens de cette tribune, je répondrai : la révolution du bon sens. Tout simplement », écrit-il.
Et d’ajouter plus loin, « Nouveau Code de la Santé Publique » devra consacrer ce droit d’accès aux soins de santé de base pour chaque Congolais. Ce Code, qui fournira un cadre légal à l’exercice de la médecine ancestrale, instaurera la quadruple tutelle du domaine hospitalo-universitaire, assurée par les ministères de la santé, de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’économie. Ce, pour quatre missions entrelacées : soins de qualité, formation de haut niveau, recherche volontariste et économie industrielle de la santé ».
Parmi ses propositions pour offrir aux congolais des soins de santé de qualité figurent notamment ; le « relèvement du budget de la santé à 18 % du budget total de l’Etat », sous le principe d’Efficacité allocative, soit 3% plus que « l’engagement d’Abuja » pour le financement du secteur de la santé en Afrique (15% du budget de l’Etat à la santé); «La mise en action d’une approche holistique de l’accès aux soins de santé pour tous, par la « Carte d’Identité Sanitaire et Citoyenne » (la CISCI), qui deviendra la « Pièce nationale d’identité officielle ». Cette carte, qui stockera à travers une puce, le dossier médical de tout un chacun ce qui permettra un contrôle sanitaire populationnel global et par conséquent la maîtrise des dépenses de santé, sera de trois ordres : la « Carte d’une année » (cotisation santé annuelle), la « Carte de 5 ans » (cotisation santé quinquennale), et enfin la « Carte de 10 ans » (cotisation santé décennale),…
Selon lui, cette tribune de 7 pages, qui est un extrait actualisé d’un chapitre de l’ouvrage «Le Livre Bleu », avec pour seul souhait de faire réagir et d’engager une guerre des pensées.