Ce matin, la Toile s’est réveillée avec une vidéo dans laquelle l’ex-danseuse de JB Mpiana, Mwana Nsuka fait des révélations fracassantes. Elle affirme d’être déflorée très tôt à l’âge de 15 ans au sein de l’orchestre Bon Chic Bon Genre. Selon ses propres dires, elle aurait eu liaison amoureuse avec le Président de WENGE BCBG.
Avec ce dernier, elle a eu une enfant qui a aujourd’hui 9 ans. Cette enfant vit chez la mère de JB Mpiana. En outre, les proches de l’Artiste l’empêchent de voir sa fille. Entre les chantages et l’omerta, Mwana Nsuka n’en pouvait plus.
Il est évident, dans la vie, lorsque les tripes n’arrivent plus à contenir les excréments … Tout fini par sortir quels que soient les moyens … C’est ce qui arriva finalement à Mwana Nsuka … Elle en avait marre de garder silence surtout après avoir été bernée à maintes reprises par « L’Homme qui a mis dans coco » qui lui fait plusieurs promesses notamment celles de l’amener vivre avec sa fille aux Etats-Unis ou de l’acheter une parcelle à Kinshasa… Et tout ça, dans le but d’étouffer cette affaire.
Des promesses non – tenues par Papa Chéri après neuf ans de l’achat de conscience par le biais de la corruption morale.
En effet, cette affaire relance le débat sempiternel autour du métier de « danseuse » dans le paysage musical congolais. Sous d’autres cieux, des danseuses sont des professionnelles. Elles ont une carrière comme tous les autres professionnels du secteur.
Fort malheureusement, en RDC, les danseuses sont considérées comme des pétasses – des filles de joie. Lors des concerts populaires ou VIP, les danseuses ont une partie réservée à leurs danses obscènes. Généralement, elles couchent par terre en dansant comme si elles étaient au lit.
La chosification de la femme est très courante dans ce secteur au Congo. On les appelle de manière ironique « Bibwelé» – (Des bêtes). « Après les concerts, de nombreuses danseuses sont soumises à des pratiques sexuelles sous contraintes des patrons de leurs orchestres », à en croire les témoignages des danseuses qui ont porté plainte contre un artiste congolais, il y a quelques années en France.
Matin Osango