« Etre au-dessus, c’est s’élever au rang de son humanité (…) », (Peter Komondua)

Ils ont participé de près ou de loin. Les congolais ont réagi après la Soirée des Arts 2 qui s’est déroulé au Musée National de la RDC le 13 novembre dernier.  Des réactions fusent de partout pour surtout encourager l’initiative. Des lauréats et nominés n’ont pas caché leur sentiment.

Peter Komondua, prix LOKUMU ARTS.CD/poésie chantée

« Il y a quelques jours vous étiez informés que j’étais nominé parmi mes pairs au prestigieux Prix Lokumu initié par arts.cd cette plateforme qui s’impose de plus en plus comme référence culturelle du pays. Je viens vous informer que ce prix pour la catégorie Slam m’a été attribué. Je dis merci à Dieu, lui seul qui est l’auteur de ce talent, merci à vous qui d’une manière ou d’une autre avez contribué à ce que ce prix me revienne par le billet de vos votes et du soutien particulier que vous me portez depuis le début de cette aventure.

Dieu sait combien je n’ai jamais cherché à être le premier plutôt qu’à être au-dessus. Car être le premier à tout prix, c’est la banalité des vaniteux mais être au-dessus c’est s’élever au rang de son humanité intérieure et singulière pour la répercuter à l’humanité dans le sens d’universel. Ce trophée, c’est pour beaucoup à mon ami Glodis Isongo artiste de telle envergure qui a lié sa voix et son savoir à ma destinée, j’allais dire carrière comme disent les bobos mais moi j’en ai pas une, je n’ai qu’une destinée.

Ce trophée c’est aussi pour Joel Mava qui malgré nos tumultes n’a jamais coupé le cordon amical qui nous lie dans sens du travail, je n’oublierai pas Jow’ell Bombay producteur important de mon premier album. Ce trophée, c’est aussi pour tous ces chers amis qui m’entourent et me rendent chanceux de les avoir à mes côtés. Enfin merci à tous d’avoir voté pour moi et au jury qui a considéré selon les critères que lui seul a fixé que j’avais le profil pour garder ce prix. Quant à ceux qui emboîtent les pas dans ce chemin même que moi, puis-je vous dire une chose, la poésie est une écriture verticale. N’oublions pas de descendre au plus profond de notre être et quand il faut monter, toujours monter plus haut que notre propre banalité ».