
Intervenant dans un forum organisé par la Radio Top Congo, Fabregas Métis noir Maestro estime que les difficultés sont énormes en interne mais la musique congolaise n’est pas en perte de vitesse sur le plan externe, c’est-à-dire, sur la scène internationale de la chanson.
Par contre, il révèle que ce sont certains leaders des orchestres qui sont en perte de vitesse. Car, ils ne proposent plus de la bonne musique qui peut attirer ou intéresser le public d’ici tout comme d‘ailleurs.
«Notre rumba ou ndombolo se porte bien. La preuve en est que chaque mois, un ou deux groupes congolais sont sollicités pour prester en dehors du Congo. Moi-même je viens du Cameroun. Et dans deux ou trois jours, nous allons encore nous rendre à Brazzaville, Pointe noire puis en Angola. Donc, il ne faut pas généraliser la situation. Car, notre musique est très appréciée et a encore et toujours sa place en Afrique», a déclaré le jeune chanteur congolais de 31 ans.
Par rapport à la question, l’homme de la célèbre danse «Ya mado» exhorte ses collègues artistes à s’adapter au circuit et au contexte de la mondialisation qui impose certaines disciplines professionnelles aux artistes afin que sa musique soit consommée et acceptée à l’international. Entre autres, le minutage, le format de chansons et la stratégie managériale pour l’exportation…
Mieux encore, le musicien doit être entouré d’un manager, d’un agent à qui il faut se confier et beaucoup respecter ; être discipliné. Surtout, il doit respecter ses engagements vis-à-vis des producteurs ou mécènes. Réagissant sur le sujet, les intervenants s’opposent sur le fait que la musique congolaise subit déjà les effets de nouvelles influences notamment, d’autres pays africains tels que la Côte d’Ivoire, le Nigérian… Or, ce qui n’est pas totalement faux.
Extrait tiré du journal La Prospérité