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Feely Mubiayi, des files et des clous pour les beaux-arts ! (Decouverte)

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Cinquième d’une famille de six, le jeune Feely Mubiayi est un artiste autodidacte. Pour apprendre, il n’est pas passé par l’Académie de Beaux-arts, mais ce qu’il crée est beau voir parmi les arts. Rencontre.

Fils d’un peintre et ancien étudiant de l’ABA, Olam  (son nom d’artiste) s’est inspiré des œuvres de son ami Gael Beya Kabongo pour faire ses tableaux de jeu. C’est à base des clous, des fils colorés, des planches de bois, des spires, des visseuses que cet ancien élève de l’internat de Bankazi au Kongo Central fait ressortir des chefs-d’ œuvres d’abord pour se rincer les yeux avant de prendre conscience sur son volet économique en 2016. Etudiant en G1 dans la faculté de douane à l’ISIPA, Olam affirme que, chaque œuvre produite, par lui, porte un message.

L’artiste Feely Mubiayi Olam

« Par exemple, l’œuvre que j’ai offert à la rédaction de www.arts.cd je l’ai nommé « Manassé ». C’est-à-dire que, ce qui est passé est passé, oublions le passé. Il faut se concentrer sur l’avenir. Généralement, c’est dans le futur qu’il y a de bonnes choses. Mes œuvres portent des messages d’espoir surtout pour la jeunesse de mon pays. Des messages d’amour, de bonheur, d’encouragement et de la paix. Bref des messages positifs pour la réussite de notre vie sur terre », ajoute-t-il. Et de citer « Gugus » comme source de sa motivation.

Pour l’instant, je veux d’abord impacter et je sais que le gain viendra

Utilisant de traçage des angles avec justesse à l’aide des techniques apprises pendant le cours de dessin scientifique à l’école, les œuvres prennent, à l’en croire, un à deux jours pour être prêt. Et cela dépend aussi, des dimensions.

Ayant comme difficulté majeure l’achat des planches, cet artiste dessinateur qui ne produit que sur commande, caresse le rêve d’en faire le métier de sa vie. « On ne sait pas là où Dieu peut vous bénir. Depuis un temps, je publie mes œuvres sur les réseaux sociaux pour me faire remarquer et attirer la clientèle. J’ai reçu quelques commandes. Mais pour l’instant, je veux d’abord avoir un nom dans le milieu, impacter avec ce que je fais et je sais le gain viendra », se rassure-t-il.

Utilisant la maison familiale pour créer, Mubiayi se bat enfin d’avoir son propre atelier avec une main d’œuvre abondante. Habitant la commune de Bandal à Kinshasa, Olam prépare une exposition lors du Festival Béton, prévu au mois de septembre 2019.

Onassis Mutombo

 

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