Kinshasa, capitale de la rumba et la sape accueillera la 2èmeédition du Festival international de la rumba et de l’élégance (FIRE). Cette déclaration émane de M. Didier M’Pambia qui a animé un point de presse à Béatrice Hôtel. Prenant la parole en premier, ce DG de l’agence Optimum & initiateur du festival FIRE souligne que l’édition 2018 rendra hommage à l’artiste congolais Pascal Tabu Ley Rochereau. Et PeguyTabu, son fils,lui aussi, se produira à l’occasion de cet événement qui se déroulera du 29 juin au 1er juillet 2018 à la Place de la Gare centrale.
L’orateur a précisé que d’autres grandes figures seront aussi de la partie, notamment Mbilia Bel, JBMpiana, Ferre Gola,Le Karmapa et des artistes d’Afrisa international. Cette édition 2018, a renchéri l’orateur, signe en grandes lettres un hommage mérité à l’artiste congolais le Seigneur TabuLey Rochereau. En 46 ans de carrière musicale, ce monument a acensé la musique congolaise. Il est considéré comme l’un des pionniers de la rumba congolaise. A en croire son collaborateur et administrateur de Afrisa International, Modero, le comptage posthume de ses œuvres lui attribue plus de trois mille (3.000) titres composés et exécutés. Il a initié des concepts novateurs à l’instar de ses fameuses «Rocherettes ».
Il ressort du point de presse qu’un programme inédit se profile, avec l’affiche de l’orchestre Afrisa international, à nouveau réuni pour l’occasion de 30 ans. Pour rappel, Pascal Tabu fut le premier musicien à visiter le sol japonais en 1961.
Rumba Gospel ou rumba na yesu !
Une grande innovation pour cette 2èmeédition qui connaîtra la version « Rumba na Yesu ». Ceci pour donner aussi un espace d’expression aux chantres de l’Eternel qui font déjà de la Rumba dans leurs œuvres respectives. Le couple pastoral Athom’s et Nadège Mbuma et plusieurs chorales contribueront aussi à cette journée, pour des instants de louange et adoration au rythme de la rumba.
A l’instar de l’édition précédente, FIRE poursuit des objectifs de promouvoir la culture musicale congolaise. En plus, revaloriser la culture congolaise à travers la rumba et la sape en initiant les jeunes.
Retenir l’attention de la jeunesse à la rumba congolaise
Dans son intervention, le représentant du Ministre de la Culture et Art a pensé l’objectif principal de ce festival est de replacer la RDC sur l’échiquier culturel international, en profitant de ses avantages culturels dans l’optique d’une visibilité internationale positive.
Et d’indiquer : il y aune diversité de la musique pour les jeunes et les adultes, avec des talents au milieu de la nouvelle génération. Toutefois, a-t-il déploré, beaucoup s’écartent des normes de la rumba congolaise, en y apportant d’autres styles, en adoptant la culture étrangère.
Saluant la tenue de la journée et l’intérêt manifeste de l’assistance, la représentante de la Bracongo, Rose Kandolo a démontré la disponibilité de cette brasserie à accompagner le Festival. « Nous avons décidé d’accompagner ce Festival, car la rumba congolaise fait parti de nous », a-t-elle relevé. Et d’ajouter que la musique qui fait partie du quotidien du congolais sera toujours un élément déterminant pour la culture congolaise que la Bracongo ne cessera de promouvoir à travers ses marques.
Onassis Mutombo