La deuxième édition du festival international des pianos aura lieu du 23 au 29 octobre 2022 à Kinshasa, capitale de la RDC sur le “ thème les notes manquantes ”. C’est l’information livrée de la conférence de presse organisée pour annoncer les contours de cet événement aux Editions Miezi dans la commune de Kasa-vubu à Kinshasa.
A en croire, le Directeur artistique de ce festival, David Shongo, pendant 7 jours, plus de 21 artistes venus de différents coins du monde seront à Kinshasa pour y participer. Il a aussi fait savoir que ce festival est organisé dans le but d’intégrer les pianos dans l’espace kinois et aussi de retracer l’histoire de cet instrument, comment cela a rencontré d’autres formes de piano congolais afin d’ouvrir une pluralité dans l’expression artistique congolaise.
“ L’objectif est d’intégrer le piano dans l’espace public kinois. Pour ce faire, on organise, une place, une programmation dans les espaces, dans les Nganda piano et les salles fermées. La décentralisation du piano, veut dire, comment la ville de Kinshasa devient un espace qui redéfinit la représentation du piano comme un instrument phare de la musique classique ” a indiqué l’artiste David Shongo.
Pour sa part, Lisa Kokwenda Schweiger clavicorderiste compte découvrir aux pianistes congolais l’histoire du piano à travers le clavicorde qui est une forme ancienne de cet instrument musical.
“ J’ai amené le clavicorde qui pour la première fois dans l’histoire du monde qu’un jour le clavicorde arrive à Kinshasa. Donc déjà, ça c’était spécial. J’ai amené ça aussi pour les pianistes kinois de voir cet instrument et d’aller découvrir l’histoire du piano parce que cet instrument fait partie de l’histoire du piano qui est à la base l’instrument européen. C’est un instrument très ancien”, a expliqué, l’allemande Lisa Kokwenda Schweiger.
Travaillé sur les œuvres de l’auteur compositeur congolais, pour Johann Vacher, lui permet de mettre en dialogue ses oeuvres et celles des “ grands ” compositeurs occidentaux.
“ Quand j’ai reçu mon invitation, quand on m’a communiqué la thématique, j’ai tout de suite voulu amener quelque chose de moins traditionnel. Pour moi, on m’a proposé de travailler sur l’auteur du Katanga, Joseph Kiwe. J’ai écouté, la plupart des œuvres que j’ai trouvée dans les archives en Europe. Je me suis amusé à les retranscrire pour pouvoir jouer au piano et après faire entrer en dialogue des grandes compétitions de compositeurs que j’apprécie beaucoup en occident ” a déclaré à Arts.cd, Johann Vacher.
Henock Mukuna