La ville de Lubumbashi vibre aux rythmes du Festival des courts métragers Kidogo Kidogo. Lancé depuis le 18 octobre dernier avec la projection de quatre films produits par différents réalisateurs, ce festival à part les projections réserve une part belle aux ateliers, masterclass, rencontres, concours des scenarios, création documentaire, le sound design (création sonore pour le cinéma).
Prévue pour mercredi 23 octobre prochain, la clôture de Kidogo Kidogo permettra aux organisateurs de faire un état de lieu du cinéma dans la ville de Lubumbashi. Pour la journée du lundi 21 octobre 2019, les lushois seront réunis autour de la production et de la diffusion. Et le jour suivant, les regards seront focus sur le métier de l’acteur du cinéma.
Notons qu’à l’ouverture quatre films ont été projetés au Centre d’Art Waza. Le premier, intitulé “Français pas facile”, un film documentaire de 12 minutes 44 secondes réalisées par David Douglas Masamuna : le Français n’est pas une langue facile à apprendre. En réalisant ce film lors de son passage à l’Université d’été de la Fémis, David Douglas Masamuna s’amuse à regarder et à décrire la complexité de l’apprentissage dans un contexte multiculturel.
Le deuxième film est intitulé “Tous les mêmes”. Une fiction d’une minute 13 secondes réalisée par Guy Léger Kankienza et produite par Lubumbashi, Ultra Drone Africa en 2019. Le réalisateur raconte l’aventure d’un jeune congolais qui s’est retrouvé entre les mains des bandits Sud-africains qui veulent l’identifier dans un contexte des violences xénophobes. Le troisième film sur cette liste des quatre diffusions à l’ouverture est “Théâtre Urbain”. Une fiction de 12 minutes 52 secondes produit à Kinshasa, Moimi Wezam et Lelo-Lobi NMW et réalisé par Nelson Makengo un jeune réalisateur et photographe congolais. Et le quatrième “Twaaga” et relate une histoire du Burkina Faso datant de 1985, une fiction de 30 minutes réalisée par Cédric Ido dans une production de Burkina-Faso – France, Bizibi en 2013.
OM