André Lufwa, concepteur et sculpteur du batteur de tam-tam symbolisant la foire internationale de Kinshasa (FIKIN), même à 96 ans, continue à revendiquer ses droits d’auteurs.
Au micro d’Eventsrdc.com, M.Lufwa s’est lamenté que depuis 1969, l’année même de la confection de ce chef-d’œuvre, l’État congolais n’est lui a jamais gratifié.
Il a tout de même avoué qu’en 1997, il a été reçu par feu président de la république, Laurent Désiré Kabila, qui selon lui, l’avait donné de l’argent de ses propres poches.
« Et pourtant, je suis membre de l’actuelle SOCODA et même de l’ancien SONECA depuis sa création en 1969″, a t-il argumenté avant d’enchaîner, jusque là, j’attend d’être rétabli dans mes droits. Je demande au gouvernement de s’investir pour que cela soit effectif, car l’artiste doit jouir de ses droits ».
André Lufwa demande au nouveau président, Félix Tshisekedi de s’impliquer personnellement auprès des services concernés pour que ce cas soit traité de manière la plus rapide possible.
Dans la foulée, M.Lufwa a évoqué ses débuts, en exposant que son talent était héréditaire « c’est un héritage de mon défunt père que j’ai acquis ce talent, comme héritage, il m’avait laissé un couteau qui me permettait de produire quelques motifs décoratifs à l’école technique professionelle où j’étudiais ».
Actuellement avec le poid de l’âge, c’est son fils Bernard Lufwa qui est également un artiste plasticien qui assure la relève à l’atelier avec un bon nombre de jeûnes talentueux .
Bernard Mpoyi