Devant l’hôpital où il a vu, pour la première fois ; le soleil du jour, Fredy Massamba a donné un concert mémorable devant frères, sœurs, tantes, amis et vieux chauffé à blanc ce vendredi 29 août 2017 .
Mot à mot, les congolais de Pointe-Noire reprenaient les refrains à la virgule-prêt. Partant de « Ethnophony » jusqu’à « Makassi » en y ajoutant un peu de piment « Ya Massamba », comme on l’appelle ici, est un demi-dieu chez lui. « Je viens de jouer dans un quartier où je suis vraiment né.
En face de la Mairie, il y avait une esplanade de la Mairie de la Tie-Tie, juste à coté, il y a l’hôpital où je suis né. Mon cordon ombilical a été enterré ici. Pointe-Noire, Cette ville représente ma vie », révèle Fredy Massamba.
Tous les artistes musiciens, même les grands noms, ont toujours été stressés pour jouer à la maison. Prester dans ce coin de la République du Congo a une touche tout à fait particulière pour l’auteur de l’album « Nzimbu ». Tous les concerts se ressemblent, mais il y a des émotions qui différent, affirme t-il. « Quand on joue chez soi, l’émotion est énorme. A la base, toute la famille est là. Et puis, les rencontres, les retrouvailles entre les vieux amis, et il y a, en plus, la nouvelle génération qui joue mes chansons via internet et sur les médias. Un concert très particulier, c’est la famille, c’est la maison, c’est comme Kinshasa. Souvent les grands artistes font du fiasco à la maison puisque c’est stressant », relate t-il entouré par des jeunes gens pour des photos.
Vers une grande rencontre des afropolitains du monde?
Pensant déjà au futur, il parle d’un bilan positif pour cette 4ème édition, après celles de Douala, Libreville, Cotonou. « Le nombre d’artistes qu’on a rencontré, c’est énorme. Et puis ça nous permet aussi d’avoir un réseau pour permettre aux artistes de se rencontrer. In ch’Allah, demain pourquoi pas avoir un festival annuel où il y aura des artistes qu’on aura à rencontrer pour partager leur expérience sur le plan international ».
Concernant son calendrier, Fredy Massamba et ses amis se concentre sur un projet en Afrique du sud le « Requiem de Mozart » avec Rodriguez, Fabrice ; Alain Platel. Ce projet est arrivé presque à 120 dates pour l’année prochaine. Donc, c’est vraiment du « Requiem de Mozart », c’est du Mozart à l’africaine. En Belgique, dès que je rentre, j’aurai une résidence de 3 mois. Il y a une date au Brésil au Festival de rock de Rio. A partir de 18 janvier 2018, c’est la tournée qui commence.
Onassis Mutombo, depuis Pointe-Noire