« Je ne suis jamais parti de mon monde musical. J’ai ouvert juste une porte vers la politique. Je viendrai partager ce moment de passion devant un grand public », c’est par ces propos que Jean Goubald annonce de son premier concert après son aventure politique.
Programmé pour ce 17 août 2019 chez Poulet Show, Jean Goubald Kalala est resté égal à lui-même mais avec une dose assez élevé de hargne. » Le passé est derrière nous. J’ai gaspillé mes salives pour citer le nom de ce monsieur qui est allé acheter ma place à la cour. J’ai failli écrire une chanson pour relater les faits, mais ma femme m’a conseillé de laisser la vengeance à Dieu . De toute façon, je l’ai déjà dit » Mbongo ya l’état, ya libenga nayo te », insiste t-il.
Pour celui qui a perdu sa place à l’assemblée nationale au profit de Pierre Kangudia après la décision de la Cour constitutionnelle continue son chemin et compte lancer une chanson » l’humanité, mode d’emploi ». « Le Congo a une vocation d’être leader d’abord en Afrique et dans le monde mais pour y arriver il faut que le pays soit porté par des leaders. Tout part dans nos cités, puisque Chaque parent est gestionnaire d’une porte de la cité qui est chez lui », pense t-il.
« Je ne fais pas ma musique pour les pygmées des cerveaux. Non, Je fais danser les méninges »
Évoquant la situation politique, l’auteur de deux albums » Bombe Anatomique » et « Normes » dénonce l’accord qui lie Cash-FCC. » On veut nous faire peur pour que nous ne regardons pas de la politique or elle, elle s’occupe de nous très mal. Nous allons toujours dire des choses sur la gestion de notre pays », dit-il. Apres son périple dans la politique, Jean Goubald à part son concert de ce 17 août au Poulet Chaud, promet de se produire sur scène deux fois le mois pour renouer avec le grand public pour faire renaître les habitudes.
Cathy Iloo, promotrice de cet espace culturel et du concert justifie le choix de Jean Goubald par le fait que ses chansons sont nobles et plein d’humour qui donnent sens à la vie et eduque.
Insistant sur la symbolique de ce concert, Goubald est catégorique, » Ce n’est pas un retour sur scène, je n’ai jamais quitté la scène. J’ai joué dans les manifestations privées. Et moi, mes chansons sont nobles, impersonnelles et intemporelles. Je ne fais pas ma musique pour les pygmées des cerveaux. Je fais danser les méninges de l’homme », affirme t-il.
Concernant son état d’esprit actuel entant que musicien déçu par la politique, il souligne qu’il est la Somme de tout son passé. « Vous êtes à l’aise de voir le Congo le plus riche avec des cerveaux pauvres ?. La pauvreté est nourrie dans la bêtise quotidienne des politiques, de nos musiciens, de la presse, des pasteurs congolais… nous devons relever ce pays, n’oublions pas notre vocation à être leader » martèle Jean Goubald.
Onassis Mutombo