Fikin ou Stade Tata Raphaël ? Où sommes-nous avec les préparatifs ? le plan de construction sera-t-il respecté ? la maquette ?,… A 19 mois de la tenue des 9èmes Jeux de la Francophonie, plusieurs questions restent sans réponse. L’imbroglio. Tâtonnement.
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Au sortir de la 53ème réunion du conseil des ministres tenue le 16 octobre 2020, il a été décidé qu’afin de permettre « à l’ensemble du Gouvernement et au Président de la République de suivre l’évolution des préparatifs de ces Jeux, le Ministre d’Etat en charge de la Coopération Internationale et Président du Comité National de Jeux présente, à titre d’information et à chaque réunion du Conseil des Ministres, un rapport sur l’état d’avancement de ces préparatifs ». A ce jour, tout est flou sauf la phrase « la RDCongo abritera les jeux de la Francophonie en aout 2022 ». Il n’y a que des discours. Les services liés au comité national de ces jeux manquent de tout, presque de tout. Certains médias ont dénoncés même les tendances politiques.
C’est dans ce contexte, qu’une source digne de foi confirme que, dans un avenir proche, il y aura une nouvelle nomination à la tête du comité de pilotage afin de prendre les dispositions nécessaires pour que le pays de Lumumba rattrape le retard.
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La même source ajoute cependant, le représentant du prochain comité de pilotage dépendra directement de la Présidence de la République, comme ça se fait ailleurs, apprend-on, dans les organisations de grande compétition pour la rapidité dans l’exécution des travaux mais également dans le suivi des dossiers urgents.
Le revers de la médaille, à en croire un observateur, est que le nouveau comité nommé devra, de prime à bord, s’imprégner de l’organisation des IXème jeux en général, faire un état de lieu sérieux, évaluer le niveau d’avancement, saisir les angles prioritaires et attraper le taureau par les cormes pour sortir l’organisation du trou. Tout ce tableau peut encore rogner les jours et mois qui, du reste, sont insaisissables.
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Pour l’instant, tout est urgent. La construction des 22 immeubles, la salle des spectacles, la salle de sport, le village de la Francophonie, le parking,… même l’appel à candidature national et international. Un appel à candidature pour la catégorie culture a été lancé le 5 février 2021 dernier à la bibliothèque Wallonie-Bruxelles. L’organisation de cette activité est venue étaler toutes les difficultés, signale un journaliste présent dans cette salle. Aucun insigne (brainding) ne justifiait, ajoute-t-il, les 9èmes jeux de la Francophonie. « Cette cérémonie a ressemblé aux activités régulières de la Bibliothèque Wallonie-Bruxelles dirigée par Richard Ali. Il y a un vrai malaise. Il faut tirer au clair cette histoire. La RDCongo risque d’organiser cet évènement planétaire à la hussarde comme le sommet de la Francophonie de 2012. Après ce sommet, Kinshasa n’a rien comme bâtiment pour la postérité. Regrettable. Il est temps de recadrer les tirs surtout que le Rwanda est aux aguets attendant que la RDCongo trébuche à la dernière minute», souligne-t-il.
Pour rappel, l’organisation des jeux de la Francophonie 2022 a été confiée à un Comité National des Jeux de la Francophonie (CNPF), composé d’un Comité de pilotage, un Comité Exécutif, et des Commissions spécialisées. Le Comité de Pilotage qui est présidé, jusque-là, par le Ministre à la Coopération internationale et assisté de 5 vice-présidents, rassemble neuf ministères sectoriels, le Gouverneur de la ville Province de Kinshasa, la Conseillère du Chef de l’Etat en charge de la Francophonie et un délégué de la Primature.
Onassis Mutombo