A l’ouverture de l’exposition du photographe allemand Wolfgang Tillmans, des artistes et autres curieux ont envahis la place de l’Echangeur de Limete pour découvrir les photos proposées. Après les discours de Jose Ibongo de l’IMNC et madame Elke aus dem Moore, représentante de l’Ifa, la Directrice de Goeth Institut a circonscrit cette activité qui entre aussi dans le cadre de la promotion de cet espace culturel moins fréquenté de Kinshasa.
Dans son mot de circonstance, Gitte Zschoch a tenu à répondre à une question sur « Pourquoi inviter spécifiquement cet artiste allemand à Kinshasa. Il existe tant d’artistes congolais que nous aurions pu inviter. Je suis absolument d’avis qu’il devrait y avoir davantage d’expositions avec des artistes congolais à Kinshasa, que l’on a besoin de plus d’expositions artistiques en général. Et pour ce faire, nous disposons désormais d’un espace supplémentaire qui se révèle idéal pour la présentation de ces artistes ».
Pour mieux présenter les photographies, les objets et les vidéos de Wolfgang Tillmans et consolider la scène artistique, Gitt reconnait que sa structure a demandé à l’architecte Federico Martelli de transformer les locaux de Musée d’Art contemporain et Multimédia pour qu’ils répondent aux normes internationales.
Elle est resté convaincu que la scène artistique a besoin d’impulsion et de se confronter à d’autres vagues. C’est dans cette logique que les européens invitent des artistes venus des quatre coins du monde en Europe régulièrement, et parmi eux, de nombreux artistes du Congo.
D’ailleurs, Une équipe a été mise en place pour donner des points de vue sur les œuvres exposées à Kinshasa sous divers angles. L’article 27 de déclaration universelle des droits de l’homme, a-t-elle avancé, stipule que « jouir de l’art est un droit de l’homme ».
Notons que Cette exposition a également pour but de faire connaître ce musée de l’Echangeur. C’est dans cette optique qu’elle s’étend dans toute la ville avec cinq grands panneaux notamment à la Gare Centrale, au rond-point Victoire et à Ma Campagne.
Onassis Mutombo