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Keblack exprime ses regrets !

Keblack en noir pause avec la Team Arts.cd

Machine à musique du label Boma Yé Music, Keblack est actuellement la révélation de la musique afrobeat du public de Kinshasa avec deux vidéos à la clef « déconneé » et « bazardée » embellies par des mots lingala. 

En concert live à Kinshasa, cet enfant terrible d’origine congolaise s’est entretenu avec arts.cd

En arrivant à Kinshasa pour la première fois, quelles sont vos impressions ?

Je me présente toujours comme un artiste de Boma Yé Music. C’est la première fois que je viens à Kinshasa. Je vous dis, l’accueil, c’était incroyable. Tellement, c’était incroyable, j’ai du courir. Je connaissais le Congo par rapport à mes parents, par rapport à des reportages à la télé. Ça m’intéressait beaucoup de venir dans mon pays non seulement venir mais faire un concert chez nous.  Nous serons au Shark club, on va mettre le feu.

Au-delà des reportages médias, quelle impression avez-vous de Kinshasa ?

Au-delà des médias, franchement, c’est un bon pays.  C’est ce qui m’a toujours inspiré dans mes musiques. Même moi qui suis né en France,  dans mes rythmes, dans ma manière  de chanter, dans mes mélodies, dans ma façon de dire certains mots, ça vient d’ici. Puisque depuis qu’on était petit, on a toujours écouté Papa Wemba, paix à son âme, Koffi Olomide, Fally Ipupa, d’ailleurs on a fait un son ensemble, Héritier,… ils nous ont inspirés. Mais, on essaye aussi de bosser à notre manière en inspirant d’eux.

Quelle est la portée de votre musique ?

Tout d’abord, la musique que je fais, c’est un peu l’afrobeat.  Au fait, je mélange mes deux origines. France et Congo. On l’a mélangé et ça donne de l’afrobeat. Je mets toujours plus 1% de lingala dans mes titres pour que les marocains, italiens ou espagnols qui écoutent mon titre essayent de dire un peu des phrases de chez moi pour me faire plaisir.

Après des titres, un projet d’album en téléchargement ?

Oui, j’ai sorti mon album le 27 janvier  2017, « bazarder » c’était un succès énorme, « déconné » aussi. Et c’était disque d’or. Et mon père m’a dit, oui, c’est bien, mais c’est derrière, ramènes-nous encore d’autres disques. Là, je pars pour un deuxième album. On va bosser encore plus. Revenir encore au Congo si Dieu le veut pour faire un gros concert.

Quelle analyse faites-vous de la musique congolaise ?

La musique congolaise, elle est incroyable. Tout ce qui est dans la mélodie, c’est incroyable. C’est dommage que nos grands artistes ne s’attendent pas. Parce que nous de la nouvelle génération qu’on s’attend beaucoup. Hiro, Maitre Gims, Naza, Gradur, Dadju, Youssoupha, … on s’attend tous. Mais pourquoi nos piliers de la musique ne s’attendent pas ? Nous, on est là pour réunir tout le monde. Comme on le dit l’union fait la force.  J’espère un jour que ces conflits là vont cesser. Si demain, nous musiciens congolais, on est tous unis, on peut accomplir des grandes choses.

En entendant, je suis venu ici pour danser grave. Nos danses sont déjà reprises par tout le monde. On est venu ici pour rouler les bassins.  On va partager un moment de joie avec eux. Et leur remercier une nouvelle fois. On m’a fait venir ici pour partager le bonheur en live, loin de Trace TV. Grosse force à Trace TV-Africa, qui nous fait passer tout le jour.

Onassis Mutombo

 

 

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