Comme chaque lundi, il s’est tenu au studio Maman Angebi le briefing hebdomadaire avec le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya et le ministre des Finances Nicolas Kazadi sur la dépréciation du franc congolais sur le marché d’échange.
Pour le porte parole du gouvernement,
« la meilleure manière d’honorer la mémoire de notre collège est de trouver où se trouve le commanditaire ».
« Nous considérons que l’assassinat de notre collègue, ancien ministre des transports, Chérubin Okende, est un acte grave. Nous observons que beaucoup de personnes sur les Reseaux Sociaux sont devenu des enquêteurs. Tout ceux qui ont des éléments pouvant nous aider à l’enquête peuvent se présenter au parquet. Nous laissons les enquêtes se dérouler pour faire éclater la vérité. Certains ne se mettent pas à la place de sa famille, du gouvernement, de nous ses amis pour pouvoir tirer des dividendes. Nous invitons les uns et autres à éviter de faire de la récupération politicienne », indique le porte-parole du gouvernement.
S’agissant de la comparaison faite avec la mort de l’activiste des droits l’homme Floribert Chebeya, Patrick Muyaya reste catégorique quand à ce que.
« La mort de Chérubin Okende ne peut pas être comparé à celle de chebeya, peut-être seule la mort. Toute les affirmations méritent d’être minutuesuement traitées. C’est indécent de pouvoir coller les deux, les deux contextes sont différents, deux profils différents. A ce jour, tous les services de l’État sont mobilisés pour donner aux congolais une vraie réponse sur la mort de l’honorable Okende », indique t-il.
Selon Nicolas Kazadi, qui a brossé un tableau des mesures pour arrêter la descente aux enfers de la monnaie locale, ce regrettable que la mort de Chérubin Okende devienne une marchandise politique, « ça n’honore pas notre pays. c’est une stratégie du chaos », dixit le Ministre des finances.
Il faut noter que l’activiste des droits de l’homme Floribert Chebeya et son chauffeur ont été tué dans les locaux de la Police Nationale le 2 juin 2010, à en croire les conclusions judiciaires.
Onassis Mutombo