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Le programme «WOMEN 3.0» forme des femmes congolaises aux métiers du numérique

Initié par l’entreprise Cofitech Corporate, l’atelier de deux jours Women 3.0 s’est clôturé avec une note de satisfaction. Deux jours durant du 13 au 14 mars dernier au Village Silíkin, cette activité à viser la sensibilisation et formation exclusivement des femmes à la culture, aux outils et métiers du Numérique pour booster l’économie locale.

L’importance de sensibiliser et former les femmes congolaises aux outils et métiers du numérique est cruciale pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le secteur du numérique est en constante évolution et offre de nombreuses opportunités professionnelles. En faisant participer les femmes à ce domaine, on contribue à la diversification des profils et à la création d’une main-d’œuvre plus compétitive et équilibrée.
En République Démocratique du Congo, les femmes sont souvent sous-représentées dans les domaines liés aux technologies de l’information et de la communication. Selon une étude de l’Union Internationale des Télécommunications, seulement 11% des femmes congolaises ont un accès à Internet, contre 16% pour les hommes. Cela souligne le besoin urgent de sensibiliser et de former les femmes aux outils numériques pour réduire la fracture numérique entre les genres.

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Former les femmes congolaises aux métiers du numérique leur permettrait d’accéder à des emplois bien rémunérés et en forte demande sur le marché du travail. En outre, cela contribuerait à l’autonomisation économique des femmes, renforçant ainsi leur rôle dans le développement socio-économique du pays.

1. Réduction des inégalités de genre : En République Démocratique du Congo, les femmes sont souvent marginalisées et sous-représentées dans le secteur du numérique. En leur offrant des formations et des opportunités dans ce domaine, on contribue à réduire les inégalités de genre et à promouvoir l’égalité des
chances ;
2. Création d’emplois et de revenus : En formant les femmes aux outils et
métiers du numérique, on leur ouvre des portes vers des emplois qualifiés et bien rémunérés. Cela contribue à l’autonomisation économique des femmes et à la création de nouveaux revenus au sein des familles congolaises ;
3. Stimuler l’entrepreneuriat féminin : Les compétences numériques permettent aux femmes de développer leurs propres entreprises dans des domaines tels que le e-commerce, le marketing digital, la programmation, etc. Cela favorise l’émergence d’un tissu entrepreneurial dynamique et diversifié ;
4. Modernisation des secteurs traditionnels : La digitalisation des activités économiques traditionnelles telles que l’agriculture, l’artisanat, le commerce, etc., peut accroître leur productivité et leur compétitivité sur les marchés locaux et internationaux. Former les femmes à ces outils leur permet de participeractivement à cette modernisation ;
5. Impact sur l’économie locale : En renforçant les compétences numériques des femmes congolaises, on contribue à la croissance économique locale en stimulant l’innovation, la productivité et la compétitivité des entreprises. Cela peut également attirer des investissements étrangers et favoriser le développement du secteur numérique dans le pays.
Sensibiliser et former les femmes congolaises à la culture, aux outils et métiers du numérique revêt une importance capitale pour le développement socio-économique du pays.

Cela permet de lutter contre les inégalités de genre, de créer des emplois, de stimuler l’entrepreneuriat féminin et de moderniser les secteurs traditionnels, tout en contribuant à dynamiser l’économie locale. Il est donc impératif d’investir dans des programmes de formation et de sensibilisation spécifiquement dédiés aux femmes pour exploiter pleinement leur potentiel dans le secteur du numérique.

Dieudonné Tshibangu TB
DG – Cofitech Corporate