« L’art est l’expression de l’âme. Son respect renvoie à la bonne éducation artistique qui doit être apprise dès le bas âge », voilà comment, Rodrigo GUKWIKILA nous fait la description de l’art plastique.
Rencontre avec cet artiste plasticien qui a choisi les planches pour dénoncer les maux qui rongent sa société congolaise.
Pourquoi dit-on que l’art est expression de l’âme ?
Elle est l’expression de l’âme parce que tout art a pour but de réveiller ou révéler le mental de l’homme afin d’ajouter quelque chose de nouveau qui lui permettra d’avancé dans sa vie.
Comment vous définissez l’art plastique ?
D’abord, sur le plan littéraire, l’art plastique est tout art qui renvoie à une image dont on peut trouver la présence du volume en 3D (Troisième dimension) ou en 2D (deuxième dimension). Sur le plan artistique et subjectif, tout art est plastique. Voire, même la musique. La peinture et la photographie sont dans la 2D. La sculpture et la céramique sont les arts en 3D, qui renvoie à la réalité . En bref, arts plastiques, c’est au pluriel.
Quel est le rôle d’un artiste au sein d’une société ?
L’artiste vient questionner ou donner la réponse aux problématiques de son environnement. Il doit veiller à l’éducation de sa société, à son émergence et à la bonne mise en application des leçons morales que promulguent ses œuvres.
Que faire, selon vous, pour que l’art soit respecté dans sa juste valeur ?
Il faudrait commencer par rééduquer artistiquement les enfants dès leurs bas âges en école comme en famille sur la considération et respect de l’art. Enfin que plus tard que ces derniers aient de l’estime à toute architecture qu’ils trouveront dans la communauté.
En RDC, le gouvernement doit marteler sur tous les cours ayant trait à l’art comme l’esthétique, la technologie, les dessins. Et afin, il doit privilégier un enseignement dispensé par les experts.
Sarah LUKOJI