mardi, septembre 10
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Le théâtre populaire, nécessité d’un nouveau souffle

Dans les décennies 1960, 1970, et même 1980, le théâtre populaire, avec les troupes Maboke, Salongo et Les Nzoi, a joué le rôle de censeur de la société.Celle-ci se reconnaissait facilement à travers les saynètes et pièces théâtrales de ces différentes troupes. Ce qui apportait un certain changement dans la manière de faire et d’être des compatriotes.

Aujourd’hui, le théâtre populaire est dans un état, moins bon. Malgré d’innombrables productions hebdomadaires, les compagnies théâtrales ne répondent pas aux attentes de la population. À l’époque du groupe Maboke, par exemple, les pièces de cette troupe intéressaient toutes les couches sociales de la population.

De l’homme politique à l’homme de la rue, de l’intellectuel à l’analphabète, tous accordaient de l’importance à la culture, en général, et au théâtre, en particulier.Tout le monde connaissait Molangi ya pembe pour ses vérités, sa transparence en quelque sorte; Maboke Ngaliema pour son intransigeance; Maman Ewaso, qui n’avait pas de secret; Fula-Fula (Bolowa Bonzakwa) pour son franc parler, etc.

Il n’y a point de doute. Aujourd’hui, le théâtre congolais souffre de manque de moyens financiers.
Tant que cette situation persistera, l’avenir ne connaitra pas du vrai théâtre, ni ne produira d’autres Mundele Ndombe, Mutombo Bwitshi, Nono Bakwa, Alain Mooms ; Myriam Bilambo, Doudou Ngafura, Katanga Mupey, Mikanza Mobyem, Ebale Mondial, etc.

Parce que les thèmes exploités aujourd’hui ne cadrent plus avec la vraie réalité de la société congolaise. Qui peut prendre le pari de combler le vide laissé par la disparition du metteur en scène Tshitenge Nsana pour sauver la muse ?

Le Potentiel

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