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Tous derrière les FARDC

Les « Nyota » à Abidjan pour briller au Parlement du rire IV

Princesse avant plan et Jovita en arrière à l’aéroport de Ndjili

« Les Nyota » (étoiles, en swahili), c’est un rôle joué par Jovita Songwa et Princesse Watuwila, deux jeunes filles qui évoluent au sein de la plateforme  « Les Salop’arts Comédie Club » de Ronsia Kukielukila.

Retenues au Parlement du rire, Princesse n’est qu’artiste comédienne et humoriste chez Les Salop’arts, et pourtant  Jovita, est avant tout, directrice artistique à Sunday comedy, chorégraphe, danseuse et metteur en scène de formation. Pour la saison IV du Parlement du rire, elles vont représenter la RDC à Abidjan pour la toute première fois. A bâton rompu, elles se sont confiées à arts.cd avant de s’envoler. Découverte :

Vous êtes jeunes filles de moins de 25 ans, dites-nous comment vous êtes devenus humoristes ?

Jovita : je suis devenu humoriste grâce à Cédric Romain qui était pour moi un maître, il écrivait des sketches et me donnait pour les jouer sur scène. Jusqu’à ce qu’un jour Ronsia m’a vu jouer. Et après princesse a eu à me le présenter. Nos timbres vocaux sont les mêmes, nous donnons l’impression d’émettre une seule voix. Bien qu’au départ, je n’aimais pas faire de l’humour, Ronsia m’a formé me donnant ainsi le goût. Je ne me voyais pas sur scène en train de faire rire les gens. Mais, avec le temps, je finis par prendre l’élan et me voilà aujourd’hui humoriste.

Princesse : Moi, je suis devenue humoriste grâce à la formation dispensée par Ronsia aux jeunes aspirants en 2015. L’idée des Nyotas ou deux filles en duo sur scène est de Ronsia K qui a été inspiré par notre voix qui est un peu difficile à distinguer lorsqu’on parle. Il nous a surnommé Les Nyota. Or, « nyota » en swahili signifie étoile. Donc, nous sommes les étoiles de la comédie féminine en RDC.

 

 … l’humour nous guéri, nous détresse nous-mêmes…  m’a changé de l’introvertie à l’extravertie »

 

Pourquoi avez-vous choisi de devenir humoriste et non pas musiciennes par exemple ?

Princesse : Parce que l’humour nous permet pas seulement d’être en contact direct avec le public mais aussi à le rendre heureux. Ainsi l’humour nous guéri et nous détresse, d’abord, nous-mêmes. Spécialement moi, l’humour m’a changé de l’introvertie à l’extravertie. Il m’a aidé à ne plus être renfermer en moi-même.

Jovita : Parce que dès le départ, je suis fan de Claudia TAGBO et nous sommes comparable aux petits dieux. Du coup, je me dis que je peux tout faire comme elle. Aujourd’hui, je suis heureuse de l’emboiter les pas.

Quelle image avez-vous de l’humour congolais ?

Jovita : cette image est un peu ternie du point de vue de la réalité globale. Sur ce, nous devons tous nous unir pour travailler dur car tous nous visons l’excellence.

 

 Personnellement,  j’ai un peu peur.  Je flippe… »   

 

Qu’avez-vous fait pour être sélectionné au tournage de la 4ème  édition du Parlement du rire?

Princesse : Nous avons postulé comme tout le monde sur le site du parlement du rire. Nous avons envoyé nos trois sketches et attendu le résultat de la sélection. Nous devons l’avouer que nous n’étions pas sûr d’être retenu pour cette édition. Dieu merci, nous sommes parmi les sélectionnés.

N’avez-vous pas peur?

Jovita : Personnellement, j’ai un peu peur. Je flippe à l’idée de savoir que je serai face à un public que je ne maîtrise pas. Surtout quand je pense que je serai face aux grands humoristes africains. Mais, la seule chose qui me rassure est de savoir que l’on a la maîtrise de la chose.

Princesse : Moi, par contre, je stresse d’impatience d’arriver à Abidjan afin de montrer à tous de quoi notre duo est capable.

 

Quelles sont les vannes que vous présenterez au parlement du rire ?

Princesse : Nous allons présenter trois vannes, à savoir: – La pomme, Les mères et Traitement et punition.

Comment voyez-vous votre futur dans cet art?

Jovita : Nous savons que si l’on travaille dur, le futur des Nyota sera meilleur. Nous voulons que notre histoire soit écrite dans les annales des célébrités de notre pays. Et On ne va pas se laisser emporter par le découragement.

 

Sarah Lukoji

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