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Inauguration du Centre Culturel et artistique de l’Afrique centrale

L’impressionnant Yekima au #MIDEM Brazzaville

Au-delà des rencontres professionnelles prévues entre les artistes et divers opérateurs musicaux, le Forum MIDEM African de Brazzaville a été aussi un moment magique de découverte des talents de deux rives sur la scène de l’Institut Français du Congo durant les trois jours.

Shak Shakito ph. Samuel Pasquier

L’objectif ici a  été celui de permettre aux musiciens, pendant 15 min,  de présenter  un show qui peut susciter un contrat futur avec des producteurs présents.

Grâce à l’Institut français  de Kinshasa, cinq (5) groupes musicaux kinois ont traversé la frontière fluviale pour aller se frotter aux locaux et aux Camerounais. Il s’agit d’Orakle Ngoy, Shak Shakito, Jocelyn Balu, Prince d’Angola et Yekima De Bel Art.

Devant les producteurs, (représentants de Radio Nova, Trace, Universal Music, Fnac, Sony Music, Boma  Yé Music,  Midem International,…) et le public de Brazzaville, les Kinois ont marqué les esprits.

La soirée d’ouverture, le 11 avril, a vu Shak Shakito et Orakle Ngoy monter sur le podium.

Des sources surplace ont affirmé que les deux ont produit des spectacles qui ont séduit. Prince d’Angola, quant à lui, a emporté le public de l’ancien CCF en mode play-back revisitant son ère de gloire au sein du groupe Maison Mère et ses nouvelles créations. 

Le dernier jour, les prestations ont débuté à 10 heures. Jocelyn Balu () a déployé suffisamment son énergie avec ses Aigles de la révolte pour être à la hauteur.

Un peu trahi par la sono à peine audible, Jocelyn Balu a sorti sa dernière carte en enlevant t-shirt pour captiver la salle.

Quand le texte rejoint la musique !

Alors que ses fans de la ville verte et amoureux du slam l’attendaient sur un terrain plus poétique, c’est une autre artillerie que Yekima De Bel Art (voir photo à gauche et à la Une) et son Négro’s l’âme sortent aux producteurs.

« Soldat du slam », « Chenille-Papillon » et « Célibataire, j’en ai marre » sont les trois titres qui ont été présentés recevant chacun des standing ovation à la fin. Du texte, du chant et de la danse, Yekima a su dompter l’ex-CCF s’offrant même une ballade en homme conquérant devant les gradins au grand bonheur des spectateurs.

Approché à la fin de son spectacle par www.arts.cd , premier portail numérique des arts et culture en RDC, il a justifié le choix de son répertoire excluant sa récente carte postale « Je te présente Kinshasa » en ces termes : « C’est un répertoire spécial, j’ai voulu rester culturel mais aussi commercial. Vous savez, nous venons de nous produire devant des producteurs qui ont leur façon de voir les choses. Ici, j’ai voulu présenter mon propre style « Afroslam » où la musique et les textes portent la même valeur.  Dans  »Je te présente Kinshasa » par contre  le texte était plus en exergue que la musique. Je n’ai pas voulu cela aussi puisque le son n’était pas tout le temps de bonne qualité. Moi et mon groupe, nous avons surtout opté pour des chansons qui emportent déjà par des refrains et gimmicks comme « célibataire, célibataire… ». « Soldat du Slam » a été réclamé ici. « Chenille-Papillon »  que le public avait déformé ou réformé en  » Joli Papillon » ainsi que « Célibataire, j’en ai marre » sont plutôt des titres qu’on va retrouver dans l’album prochain.  C’est un autre répertoire qu’on a tenu à présenter aux producteurs et au public brazzavillois chaleureux ».

A Brazza, C’est un autre Yekima qui est descendu du podium après avoir monté l’adrénaline avec une dose du groupe Wenge Musica, les danses de Fally, teinté par des mots et envouté par une guitare solo à la Alain Makaba. Terrible ! La salle n’a pas hésité à se lever à l’unisson pour danser « célibataire, célibataire… ». A la fin de son show dans les coulisses, cet auteur « Des années Zaïre » qui a promis de « présenter Brazzaville » comme il l’a fait avec Kinshasa et Goma, a été surnommé « Président des célibataires » allusion faite au dernier morceau qui a clôturé ses 15 minutes.

Onassis Mutombo

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