Deux après la mise en place du comité transitoire pour le mandat d’un an à l’UECO, les glissements s’accumulent et les mêmes personnes restent encore en place et plongent cette union dans un silence qui laisse croire en une probable mort de cette institution littéraire.
L’Union des Ecrivains Congolais (UECO) est reconnue comme la plus ancienne association fédératrice des écrivains congolais. Union des Ecrivains Zaïrois, UEZA à l’époque a connu le passage de quasiment tous les grands noms de la littérature congolais.
Après des années de silence et décès de plusieurs membres de cette union, le professeur Buabua Wa Kayembe a pesé de tout son poids pour la reforme de cette institution littéraire. En décembre 2020, il a organisé une assemblée générale qui a voté un nouveau comité exécutif transitoire pour un mandat d’une année afin de restructurer les choses au sein de l’union et redorer l’image de la fédération des écrivains congolais.
Pendant près de 6 mois, l’Union a brillé de mille feux avec l’organisation des activités littéraires qui ont donné espoir à cette institution littéraire. Une reprise du poil de la bête qui n’a pas duré longtemps malheureusement suite à la pandémie de COVID-19 qui a obligé la ville à des restrictions graves qui ont causées peine aux culturels avec l’interdiction des organisations des activités publiques.
Le grand retour décliné par le COVID-19
Après la mise en place d’un nouveau comité exécutif transitoire, l’Union des Ecrivains Congolais avait soufflé son nouvel air. Energie, détermination et investissement, les membres de ce comité ont fait brillé cette union sous la présidence du professeur Mathias Buabua Wa Kayembe avec une série de manifestations littéraires, colloques, présentations des livres et bien autres activités qui réunissaient le public littéraire congolais.
Ce grand retour n’a pas duré longtemps. Cette flamme qui a brillé de tout éclat s’est vu éteindre par la maladie à coronavirus et du confinement qui a emprisonné les peuples du monde pour des raisons sécuritaires afin d’éviter la propagation du virus.
Glissement silencieux, Buabua encore à la tête
Selon les statuts juridiques de cette grande association fédératrice des écrivains congolais, l’assemblée générale devrait s’organiser en décembre 2021 pour voter un nouveau comité exécutif pour remplacer le comité en place qui était appelé à être un comité transitoire visant à restructurer les choses et une nouvelle personne à la tête de ce comité remplaçant le professeur Buabua Wa Kayembe Mathias. Une assemblée qui se fera en huit-clos loin des caméras et des micros de la presse pour faire glisser encore une fois Buabua Wa Kayembe qui traîne encore ses pas à laisser cette association qu’il dirige depuis plus de 15 ans.
Prix du Jeune Ecrivain Congolais, le bruit qui n’en valait pas la peine
Février 2022, cette association a fait parler d’elle dans la presse nationale avec l’annonce du lancement du Prix du Jeune Ecrivain Congolais. Avec un communiqué de presse qui s’est étendu très largement mais qui, malheureusement, n’a plus jamais connu de suite. Les jeunes de tous les coins de la République démocratique du Congo s’est vu déçu de n’avoir plus entendu parler de ce prix qui s’annonçait pourtant innovant et prometteur.
Prix UECO, le grand désastre
Alors que le public congolais s’attendait au Prix du Jeune Ecrivain qui n’a jamais vu le jour et sans communication aucune d’annulation de ce prix tant attendu par les congolais. L’union des Ecrivains Congolais a lancé un autre Prix littéraire que le public congolais a complètement boycotté tant dans la cérémonie de lancement qui s’est passé avec un nombre restreint des participants (sept participants) comme dans une réunion de famille peu nombreuse. Un lancement qui s’est vu reporté à plus de deux reprises pour des causes de mauvaise organisation et manque de communication.
Le boycott des écrivains
Alors que la remise des prix était prévue pour décembre 2022 pour le compte du Prix UECO et la date butoir des soumissions pour novembre 2022. Il s’avère qu’aucun écrivain n’a eu à déposer un livre pour le compte de ce prix qui a donné l’opportunité aux romanciers et essayistes de concours pour des récompenses qui ne se disaient pas tout haut. La suite de ce prix, comme celle du premier d’ailleurs, s’est plongée dans les oublies.
Un glissement de plus, sans assemblée générale
Dans un silence total, loin des membres du comité exécutif, de la presse, sans aucune communication ni aux membres du comité, ni à l’opinion publique, sans assemblée générale. Le président de l’UECO et son secrétaire général et tout le reste de ce comité continue un mandat mort sans aucune activité et ce qui est cruel est que selon les enquêtes, les membres du comité exécutif n’ont jamais eu à communiquer, ni de loin, ni de près.
Ce qui laisse dire que le silence de l’UECO n’est pas seulement pour l’opinion publique mais aussi pour ses propres membres qui fustigent les comportements d’un certain nombre des membres. Ce qui justifie le froid installé aussi de cette union morte.
Une UECO chapeautée par le professeur Buabua Wa Kayembe et pilotée par son secrétaire Jeff Kalala a laissé étaler son incompétence de pouvoir redonner l’image de cette association.
La Rédaction