Modéliste, designer de mode et enseignante à l’Institut Supérieur des arts et métiers (ISAM), Lydia Nsambayi est une créatrice congolaise qui, à travers sa marque de vêtement «Lydia Design», met son savoir-faire combinant dans ses confections du «prêt-à-porter», de la « Haute couture » et du «Sur mesure».
Basé dans la commune de Lingwala, à Kinshasa, son atelier ouvre les portes aux reporters de www.arts.cd. De prime à bord, elle indique que « Lydia Design » est une marque qui se veut novatrice. Par le fait, indique-t-elle, elle propose 3 axes principaux : « Prêt-à-porter », du « sur mesure » et de la « Haute couture ».
Sur l’axe du « prêt-à-porter », nous renseigne Lydia Nsambayi, « J’offre dans mon atelier des différentes tenues prêt-à-porter, avec des mesures normalisés ou standards. Des clients les achètent telles qu’elles sont. C’est disponible pour homme et femme. Donc, ce sont des tenues préconçues par nous-mêmes ».
« La femme doit comprendre qu’elle ne doit pas se battre pour être visible mais pour faire avancer une cause noble (…) »
L’axe « Sur mesure » dépend des exigences vestimentaires et appréciations sur mesure des clients. Et dernier lieu, c’est l’axe « Haute couture ». Ici, souligne-t-elle, « ce sont des tenues faites pour la plus grande partie à la main. Dans ce genre de confection, nous faisons un grand travail manuel qui nous prend beaucoup de temps. C’est un peu ça notre spécificité ».
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Emettant son avis sur les droits humains, précisément les droits de la femme, elle pense que ce combat est encore intact. « Ce combat-là, c’est vrai que les femmes en parlent, mais il n’y a pas grand-chose qui change. C’est plutôt un travail pour la femme elle-même qui doit comprendre qu’elle ne doit pas se battre pour être visible mais pour faire avancer une cause noble ». Parce que, affirme Nsambayi, de fois, la femme confond le combat. L’image qu’il y a sur terrain qu’on se bat plus pour être visible mais pas pour gagner au niveau des droits de la femme.
Onassis Mutombo