jeudi, novembre 7
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Tous derrière les FARDC

« Malembe », le titre révolutionnaire du groupe MPR

Après un succès des tubes Semeki, Dollars, Tika Biso tovanda, le groupe MPR a dévoilé le week-end dernier le tube Malembe, une nouvelle chanson qui révolutionne la musique congolaise, ça n’étonne pas parce-que MPR veut tout simplement dire musique populaire de révolution.

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Un World music en lingala, oui c’est possible

Zozo et Yuma ont démontré encore une fois aux mélomanes congolais que c’est possible de chanter et se démarquer au monde e chantant en lingala et non français ou en anglais, jadis on pensait que le monde de rap ne connaissait que des langues comme français ou encore l’anglais, avec MPR on découvre et confirme que c’est possible de chanter même en kikongo et se démarquer dans le monde. En écoutant la chanson Malembe ces jeunes riment en lingala mais comment ils arrivent à le faire, c’est juste magnifique de les écouter chanter.

Une chanson sans dédicace, c’est possible en RDC

Mabanga, un mot courant en RDC, on ne peut pas faire la musique en RDC sans dédicacer quelques mécènes de la musique ou quelques Boss du pays en quête de sécurité financière, mais ces jeunes arrivent à faire toute une chanson sans dédicacer même le producteur du groupe, mais c’est juste une nouvelle innovation musicale, ils sont là pour révolutionner la musique congolaise.

L’éducation et conseils au rendez-vous

Malembe c’est une chanson sans bêtises ni sottises qui s’adresse à toutes les catégories de la population, en premier lieu ça interpelle les jeunes filles infidèles qui passent leur temps à sortir avec tous les garçons qui se pointent et celles qui préfèrent les dady sugar au détriment de jeunes de leur âge ils leur demandent de se calmer un peu et de ne plus accélérer en disant « doser muke malembe, Kinshasa eza kilo ko tia ango n’a mutu » pour dire que les dégâts ont toujours été graves et ça créent toujours des problèmes, en deuxième lieu aux jeunes garçons de travailler pour leur survie et de toujours faire ou vouloir ce qu’ils peuvent avoir avec le peu de moyens qu’ils ont et de ne pas envier une vie sociale qu’ils n’ont pas.

Comme ils disent, on peut acheter une montre mais pas le temps, ne soyons pas pressé dabs la vie, la vie des apparences, vivre pour pleure au monde n’est pas une bonne idée. Travaillons et méritons ce que nous voulons dabs la vie, déjà la vie n’a jamais été un cadeau mais elles est un combat, alors que le meilleur gagne.

Justin Basumukangi

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