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Maniema : Fabrice Puela condamne les violences des insurgés Maï-Maï sur la population civile

Dans un communiqué du ministère des droits humains rendu public ce dimanche 22 janvier 2023, le ministre de tutelle Albert Fabrice Puela déplore les scènes de torture et de violence qui récemment ont eu lieu à Salamabila, dans le territoire de Kabambare, Province du Maniema.

Ces scandales atroces causés par les groupes armés non identifiés appelés Maï-Maï qui sèment la terreur sur les paisibles citoyens particulièrement sur les filles et les femmes du Salamabila. Dans certains cas, ces miliciens et combattants ont violé des femmes et des filles dans le cadre d’une attaque plus générale au cours de laquelle ils ont tué et blessé des civils ainsi que pillé et détruit leurs biens. Ils agissent de la sorte pour terroriser les communautés et pour les forcer à accepter leur contrôle, ou pour les punir d’une aide réelle ou supposée.

Campagne de soutien aux FARDC/ Min. de la communication et médias

Selon d’autres sources, la raison de cette agression est dûe au non respect des règles établies par cette milice qui terrorise depuis quelques années cette partie de la République Démocratique du Congo.

Les Maï-Maï dans ses idéologies et stratégies, interdisent le port de pantalon, jupe et robe courtes aux dames de cette Province. De ce fait, le ministre des droits humains de la République Démocratique du Congo condamne avec fermeté ces pratiques rétrogrades contre des pasibles citoyens du Maniema et invite les services et structures spécialisés à prendre des mesures d’accompagnement des victimes pour leur prise en charge adéquate.

 » Ces actes dont les images insoutenables circulent sur les réseaux sociaux en rappelant la triste période de l’esclavage sont inadmissibles. Le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, ayant fait du respect des droits humains des Congolais, son principal cheval de bataille », a déclaré Monsieur Puela.

Pour le respect des droits de l’homme, le ministre Albert Fabrice invite egalement les autorités tant policières judiciaires à tout mettre en œuvre afin que les auteurs de ces traitements cruels, inhumains et degradants répondent de leurs actes devant les instances un judiciaires.

Plamedie Mbenza