De son vrai nom Marvin Tshibanda Ngandu, « Marvin Jazz » est un jeune artiste percussionniste qui consacre sa vie à la création des rythmes avec ses percussions. Avant son grand show à l’institut français avec Charlotte Dipanda le 16 juin prochain au Jazzkif, Marvin Jazz s’est confié à arts.cd. Rencontre:
C’est par passion et l’amour de la musique et ses composantes que je fais la percussion. Pour la petite histoire, j’ai commencé la pratique de cet art dès le bas âge et actuellement, elle est devenue ma profession. Je suis l’homme le plus heureux quand je pratique ce que j’aime.
Comme la plupart d’artistes, je fais mes premiers pas dans l’art à l’église tout en étant percussionniste dans une chorale. Et c’est depuis près de 8 ans que j’en ai fait ma profession. Celle-ci m’a d’abord amené dans des petits groupes avant d’approcher des célèbres comme « J’afrozz », « Jean Goubald Kalala » et cetera.
Qu’avez-vous déjà réalisé dans ce métier ?
J’ai déjà réalisé plusieurs projets connus, d’autres même en dehors du domaine où j’évolue. Il y en a d’autres sont en cours. J’ai eu aussi à organiser des ateliers, des grands concerts et je viens de commencer une séance de studio ce 30 avril. C’est bien de suivre mes réalisations vocales comme: Meli melo, laisse moi les temps, crouw,…
« les affaires de la SOCODA me semblent médiocre »
La percussion nourrit-elle son homme ou simple tremplin?
Ce boulot en français sonne trop bien. Je pourrais même aller plus loin en disant que c’est un boulot pour les expatriés.
Essayons de mettre cela, un peu en lingala, on m’appellera « Mobeti Mbunda », c’est un instrument réservé aux personnes sans valeurs. Quand (Quant) à moi, la percussion est mon gagne-pain, mon boulot et je vis grâce à elle, et c’est depuis près de quatre ans.
Vos œuvres sont-elles enregistrées à la SOCODA?
A vrai dire, non ! parce que la manière de faire les choses de la SOCODA me semblent médiocre. Personnellement, je constate que cette société s’intéresse plus aux personnes connues. Elle a beaucoup plus le temps à suivre les artistes populaires que nous qui continuons à vivre dans l’ombre. C’est bien cela qui me démotive en effet.
Si vous devriez vous adresser à la SOCODA, que diriez-vous ?
Je demanderais juste de faire des campagnes de visibilité pour les artistes talentueux qui traînent encore dans l’ombre. Ces campagnes doivent nous montrer le savoir-faire et l’importance de la SOCODA surtout le pourquoi enregistrer ses œuvres à la SOCODA.
Qu’avez-vous comme projet?
Je viens de créer un projet appelé « Meet Son » qui s’est déjà déroulé à Loge Bar, Kwilu Bar, Métro Bar de Bandalugwa. C’est projet n’est rien d’autre que de la percussion dans une boîte de nuit ou Night Club qui ne fera qu’accompagner les sons mixés du D.J.
Déjà le 16 juin 2018 pour le compte du Festival JazzKif, je serai à l’Institut français-Halle de la Gombe avec Charlotte Dipanda, une célèbre chanteuse camerounaise.
Un mot pour arts.cd.
Un grand merci pour ce grand média. Vous n’êtes pas là que pour les artistes connus mais bien au contraire pour nous tous. Votre travail démontre votre grandeur. Vous êtes déjà grand et cela doit vous motiver à aller plus loin. Et demeurez humble.
Sarah M.Lukoji