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«Même dans les pays de vieille démocratie, la censure des œuvres existe pour nettoyer les œuvres de paroles ou images choquantes» (Didi Kelekelo)

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Le président de la commission nationale de censure, l’inspecteur Didi Kelekelo, a réagi, dimanche 29 septembre 2019, à travers l’émission « Sektion Muzik », aux propos de l’artiste Koffi Olomidé, concernant cette commission qui, selon l’artiste, n’a pas de raison d’être dans un pays démocratique comme la République démocratique du Congo.

Pour Didi Kelekelo,  » la Commission nationale de censure n’a pas été créée pour des motivations politiques « . C’est plutôt pour protéger les consommateurs contre des chansons ou oeuvres immorales.

Il a rappelé que cette structure a vu le jour le 21 février 1996, par la volonté du Premier ministre Léon Kengo Wa Dondo et du ministre de la Justice Joseph Singa Udju Ongwankebi Otshube.  » Le président Mobutu n’avait rien à voir là dedans. Sinon, il l’aurait créée depuis longtemps, plutôt qu’à une année de sa chute ».

Et de poursuivre, « même dans les pays de vieille démocratie, la censure des œuvres existe pour nettoyer les œuvres de paroles ou images choquantes.

Quant au paiement des frais,  » nous ne percevons pas de liquidité. Le paiement se fait à la Rawbank, moyennant 20$ la chanson « , et non 300$ comme l’a soutenu Le Grand Mopao.

Le numéro 1 de cette commission a néanmoins déclaré regretter les dérapages des agents de l’ordre constatés lors de l’interpellation du patron de l’orchestre Quartier Latin International.

Lefils Matadi/MCP

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