Ils étaient à l’honneur hier, les écrivains congolais de grand renom. Ceux qui, par leurs ouvrages, leurs plumes et leur inspiration fertile inspirent tant de générations et ornent désormais le panthéon de la littérature congolaise, voire africaine. Pas donc étonnant que le lieu même de »leur consécration », le Musée national de la République démocratique du Congo, n’ait pas été choisi au hasard.
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A l’affiche lors de la sortie officielle de leur association, « Les écrivains du Congo Asbl », les organisateurs de la manifestation ont mis à profit la soirée de ce jeudi 27 novembre pour décerner des diplômes de mérite à une dizaine d’auteurs de talent, qu’ils considèrent comme leurs références et leurs membres d’honneur. Disséminés à travers la planète, »ces aînés » inspirent admiration à la nouvelle génération, se sont plu à souligner les porte-étendards de ce regroupement de jeunes écrivains congolais.La remise des diplômes d’honneur à Isidore Ndaywel E’Nziem, Georges Ngal Mbwil-a-Mpang, Pius Ngandu Nkashama, Yoka Lye Mundaba, Huit Mulongo, Didier Mumengi, Philippe Masegabio Nzanzu, Emilie Fagnon, Elisabeth Mweya Tol’Ande, Vincent Lombume Kalimasi… a constitué le temps fort de cette cérémonie. Occasion pour tous ces aînés et à leurs représentants d’accorder leur bénédiction à la nouvelle vague d’écrivains congolais.LES BENEDICTIONS DES AINESSi, de toutes les grandes plumes citées, seuls Isidore Ndaywel et Mme Elisabeth Mweya Tol’Ande ont répondu physiquement présents à ce rendez-vous, les autres célébrités ont délégué leurs représentants qui ont fait du chemin pour arriver à Kinshasa. Ils ont tous salué l’initiative prise par cette jeune association d’écrivains qui s’engage à être le trait d’union entre les jeunes et les aînés, les locaux et la diaspora, les vivants et les morts, comme a tenu à souligner le président des »Ecrivains du Congo Asbl », Tata Nlongi. Dans son allocution, le porte-étendard de ce regroupement a crié haut »sa folie de croire en l’avenir », un credo très apprécié par le Professeur et écrivain Isidore Ndaywel, présent à l’esplanade du Musée et fier de voir la relève garantie. « Nous devrons travailler à la mémoire de notre culture pour ne plus repartir chaque fois à zéro », a martelé l’écrivain Tata Longi, déterminé à consolider les acquis du passé qui font la fierté de l’histoire de la littérature congolaise.
Yves KALIKAT/Forum des As